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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 17:46

 

Le leader du mobilier et de l’équipement de la maison va convertir toute sa gamme d’éclairage à la technologie LED, beaucoup plus économe en énergie (les ampoules LED consomment 85 % d’énergie en moins et durent vingt fois plus longtemps que les ampoules à incandescence). Ikea, qui a l’intention de ne vendre  plus que des ampoules et des luminaires LED d’ici à 2016, compte bien « prendre le leadership sur ce nouveau marché » signale son communiqué. L’enseigne s’engage à vendre ses ampoules LED au prix le plus bas du marché et déclare proposer d’ores et déjà « une  gamme d'ampoules LED permettant aux consommateurs de remplacer aisément les ampoules à incandescence sans changer leurs luminaires ».

« Les LED révolutionnent l'éclairage. Dans un contexte où les factures d'énergie des ménages et la consommation énergétique mondiale sont en constante augmentation, les LED peuvent avoir un grand impact. Elles consomment nettement moins que les ampoules classiques et offrent un potentiel considérable en termes d'éclairage de l'habitat. Parce que nous sommes convaincus que chacun doit avoir le droit de mener un style de vie plus durable à la maison, nous mettons tout en oeuvre pour que nos LED soient les moins chères du marché », explique Steve Howard, Directeur du Développement Durable du groupe IKEA.

Le géant suédois, qui entend inscrire le développement durable au cœur de sa stratégie, va convertir ses propres magasins aux économies d’énergie en remplaçant par des LED et d'autres éclairages à haute efficacité énergétique, plus d'un million de sources lumineuses dans ses surfaces commerciales.

 

Pour Ikea, les LED ont de multiples atouts :

L'éclairage LED est à ce jour l'une des solutions les plus efficaces en matière d'aménagement intérieur durable.

• Les LED sont sûres à l'utilisation, elles ne dégagent pas de chaleur et ne contiennent pas de mercure.

• Si un million de personnes remplaçaient chacune une ampoule à incandescence par une LED, les économies en termes d'émissions de CO2 équivaudraient au retrait de près de 6700 voitures de la circulation ou à la plantation de 17 millions d'arbres par an.

• Un ménage possède en moyenne 24 ampoules. Les LED durant 20 ans, le passage intégral aux LED permettrait ainsi de réaliser une économie de 22 % sur sa facture énergétique.

• Les LED ouvrent la voie à des possibilités entièrement nouvelles en termes de design : elles s'utilisent de quantités de façons, fonctionnent immédiatement à pleine intensité et dégagent une belle lumière chaude.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 15:10

 

Voici le communiqué du SER :

 

Première source d’énergie renouvelable de France, la biomasse a fait l’objet de plusieurs annonces gouvernementales lors de la publication de la feuille de route pour la transition écologique le 21 septembre. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) souhaite contribuer aux chantiers annoncés et rappelle ses attentes.

 

· Fonds Chaleur

Le SER et sa branche biomasse (France Biomasse Energie) saluent l’annonce par le gouvernement d’une prolongation du « Fonds chaleur » au-delà de 2012. Le maintien de ce dispositif d’aides pour les installations de production de chaleur renouvelable (biomasse, solaire thermique, géothermie et réseaux) est essentiel à l’atteinte des objectifs 2020, en particulier pour le développement des chaufferies bois. A ce titre, le SER se félicite du lancement de l’appel à projets BCIAT 2013 (Biomasse Chaleur Industrie, Agriculture et Tertiaire) par Delphine BATHO, ministre de l’Ecologie du Développement durable et de l’Energie, le 21 septembre à l’ADEME. Le SER rappelle toutefois que le budget du Fonds chaleur annoncé pour 2013 (220 millions €) reste en-deçà de l’enveloppe qu’il serait nécessaire de mobiliser annuellement (500 millions €/an) pour atteindre les objectifs 2020 de production de chaleur renouvelable.

 

· Fonds bois-carbone et Plan national biogaz

Les professionnels notent avec intérêt le lancement d’une « mission de création d’un fonds bois-carbone » et se félicitent de la mise en place d’un « plan national biogaz ». Le SER et sa branche biomasse (FBE) sont prêts à contribuer aux travaux annoncés. Sur le volet bois, ils recommandent notamment de dynamiser l’exploitation forestière et d’encourager la structuration de l’amont forestier pour alimenter les chaufferies bois en combustibles.

 

· Crédit d’impôt développement durable et plan de performance thermique des logements

Le SER prend acte de la volonté des pouvoirs publics de concentrer le crédit d’impôt développement durable (CIDD) sur les rénovations lourdes des logements. Les professionnels soulignent toutefois l’importance du maintien a minima d’un crédit d’impôt destiné à moderniser le parc d’appareils de chauffage au bois domestique, au regard de l’impact très positif de cette mesure sur la qualité de l’air. Les professionnels demandent que l’attribution d’un crédit d’impôt soit conservée lors du remplacement d’un appareil ancien par un équipement de chauffage au bois performant répondant aux niveaux d’exigences du label FLAMME VERTE. Les équipements de chauffage au bois domestique devront avoir toute leur place dans le plan de performance thermique des logements annoncé par le gouvernement.

« La production de chaleur est la principale source d’énergie renouvelable en France. Les filières qui y contribuent sont très diverses : bois, déchets, biogaz, géothermie, pompes à chaleur, solaire thermique. Plus de la moitié de l’objectif de 23% d’énergies renouvelables en France en 2020 repose sur le développement de la production de chaleur », rappellent Jean-Louis BAL, Président du SER, et Cyril LE PICARD, Président de FBE, la branche biomasse du SER.

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 00:46

 

Jusqu’au 26 septembre, l’appel à souscription lancé par Energie Partagée pour financer des projets locaux d’énergies renouvelables et d’économies d’énergie est ouvert. Il est encore temps de prendre ou de reprendre des parts.  L’opération peut se faire en ligne et permet d’investir plus précisément dans un projet, et, alors qu’il y en avait seulement 2 ou 3 au lancement, plus d’une dizaine d’initiatives ont fleuri : Toitures photovoltaïques sur des bâtiments scolaires,  parcs  éoliens initiés par des associations, plan de rénovation énergétique porté par les habitants d’un quartier.


Si la spéculation, les projets pharaoniques de certains opérateurs à l’affut d’argent facile ont pu discréditer les énergies renouvelables, ces initiatives locales en font espérer le meilleur : La production d’électricité propre et décentralisée, dans le cadre de projets développés par les résidents des lieux.   Soutenir  ces initiatives c’est montrer que la réappropriation de la production de l’énergie par les citoyens est possible.  Mais investir n’est pas nécessairement facile en période de crise.  Pour beaucoup d’entre nous, les impôts ont augmenté et les rentrées ont diminué, alors chacun fait ce qu’il peut. Pour ma part, après avoir souscrit pour soutenir le parc éolien de Begawatt, j’ai réinvesti dans Fourminergie, parce que les économies d’énergie, c’est à mon avis aussi, un bon pari.

www.energie-partagee.org

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 14:06

 

Aujourd’hui à 12h30, à l’heure où beaucoup allument leur four, le parc éolien français a enregistré un record de production à 5404 MWh couvrant 9% de la consommation électrique du pays, et évitant de recourir à des moyens de pointe (fioul) émetteurs de CO2. 

La preuve sur :

http://www.rte-france.com/fr/developpement-durable/maitriser-sa-consommation-electrique/eco2mix-consommation-production-et-contenu-co2-de-l-electricite-francaise

 

Le communiqué du SER :

 

"Le parc éolien français a atteint aujourd’hui une puissance de production de 5 000 MW* et couvert jusqu’à 9 % de la consommation électrique du pays.

Avec une production d’électricité instantanée atteignant celle de plus de 5 réacteurs nucléaires, l’énergie éolienne a produit, ce lundi 24 septembre, jusqu’à 9 % de notre consommation, évitant le recours à des centrales thermiques fossiles.

Depuis le 1er janvier de cette année, l’éolien a couvert avec un parc atteignant près de 7 000 MW, 2,8 % de nos besoins, ce qui représente la consommation domestique de plus de 5,5 millions de personnes (chauffage électrique compris).

Le dispositif IPES (pour l’insertion de la production éolienne et photovoltaïque sur le système) mis en place par RTE permet de prévoir chaque jour et de manière satisfaisante la production éolienne sur le territoire et d’y adapter les besoins de production restants. Ainsi, le parc éolien participe pleinement à l’équilibre offre demande. C’est ce que rappelle RTE dans son Bilan Prévisionnel** de 2011, en précisant « qu’en France, 25 000 MW*** d’éoliennes ou 5 000 MW d’équipements thermiques apparaissent équivalents en termes d’ajustement du parc de production ».

* Source RTE

**http://www.rte-france.com/uploads/Mediatheque_docs/vie_systeme/annuelles/bilan_previsionnel/bilan_complet_2011.pdf

*** Objectif 2020 du Grenelle de l’environnement".

 

 

Un commentaire :

 

N'est-il pas temps de libérer les éoliennes qui produisent de l'électricité sans CO2 ni déchets radioactifs ? Chez nous, 7000 MW d'éolien sont en suspens, dont 4000 MW en file d'attente et 3000 MW bloqués par les radars.

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 19:03

 

Reçu le communiqué suivant de SER-SOLER :

 

Feuille de route pour la transition écologique : Malgré les efforts du gouvernement, les mesures immédiates pour la filière photovoltaïque ne sont pas à la hauteur de la crise que traversent les industriel

 

Dans la foulée de la conférence environnementale, le Gouvernement a publié, le 20 septembre, sa feuille de route. Les professionnels de la filière solaire jugent insuffisantes, pour ce qui les concerne, les annonces gouvernementales.

La feuille de route annonce une bonification au plus de 10 % pour les panneaux fabriqués en Europe et une baisse annuelle des tarifs d’achat plafonnée à 20 %.

 

SER SOLER avait insisté sur la nécessité, pour sauver les entreprises confrontées à une situation particulièrement critique, de revaloriser le tarif d’achat sur le segment 0-100kW, de limiter sa décroissance annuelle à 10 % et de mettre en œuvre une bonification tarifaire pour les panneaux européens.

 

« Si la bonification est bien actée dans la feuille de route gouvernementale, cette mesure isolée est insuffisante pour répondre aux enjeux de notre filière : les 1 300 emplois industriels des 15 fabricants français de modules et de cellules restent suspendus à la mise en place de mesures d’urgence complémentaires », déplore Arnaud MINE, Président de SOLER, la commission solaire photovoltaïque du SER.

 

« Face à la situation que vivent ces entreprises, SER SOLER souhaite, de tout urgence, étudier très précisément avec le gouvernement tous les moyens qui pourront permettre à la filière photovoltaïque française de trouver un équilibre économique soutenable, tant pour les professionnels que pour la collectivité », explique Arnaud MINE.

Source : SER-SOLER

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 23:59

 

Le Gouvernement vient de publier la feuille de route pour la transition énergétique.  Les principales mesures pour les énergies renouvelables concernent les points de 9 à 14 (énumérées p. 7 et 8 ) :

 

9. Le Gouvernement simplifiera les procédures administratives pour le développement des

énergies renouvelables et des réseaux, tout en maintenant un haut niveau d’exigence

environnementale.

 

10. Le Gouvernement affirme son soutien à la filière éolienne. Il s’engage sur la continuité,

dans les mêmes conditions économiques, des contrats d’achat signés sous l’empire de l’arrêté

tarifaire en vigueur. L’obligation d’appartenir à une zone de développement de l’éolien sera

supprimée. D’ici fin 2012, un tarif d’achat adapté à l’éolien en Outre-mer sera mis en place.

 

11. Un appel d’offres sera lancé d’ici décembre 2012 pour la création de parcs éoliens au large

du Tréport et de Noirmoutier.

 

12. La filière solaire sera pleinement soutenue en privilégiant un haut niveau de normes pour

garantir la qualité de l’offre française et européenne. Un appel d’offres sera lancé avant la fin

2012 pour favoriser de grandes installations ciblant des technologies innovantes et le

développement économique local. Cet appel d’offre privilégiera les grandes toitures pour

éviter la consommation d’espaces agricoles. Les volumes cibles déclenchant l’ajustement tarifaire

pour les installations de petite taille seront immédiatement significativement revus à la hausse, en

prenant en compte le retour d’expérience sur les projets effectivement réalisés depuis mars 2011.

Les tarifs d’achat pour les installations relevant de l’intégration simplifiée au bâti et, pour les

bâtiments non résidentiels, de l’intégration au bâti seront assortis d’une bonification d’au plus 10%

en fonction de l’origine des composants des panneaux photovoltaïques. La baisse annuelle des

tarifs d’achat sera plafonnée à 20%.

 

13. Les filières des réseaux de chaleur, de la biomasse et de la géothermie, notamment en

Outre-mer, seront également soutenues, en prenant appui sur les initiatives locales et en

évitant les conflits d’usages pour les bioénergies. La prolongation du fonds chaleur

contribuera au développement de la chaleur renouvelable. Une mission conjointe MEDDE /

MAAF / MRP de création d’un fonds bois-carbone et d’un « comité national filière bois » est

immédiatement lancée. Un plan national biogaz sera engagé.

 

14. L’ADEME lancera début 2013 une initiative pour la construction de démonstrateurs

d’énergie hydrolienne de taille pré-industrielle. Une étude sur le potentiel de la filière des

énergies marines sera réalisée d’ici fin 2012.

 

L’intégralité de la feuille de route :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Feuille_de_Route_pour_la_Transition_Ecologique.pdf

 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 01:49

 

De la conférence environnementale, Jean-Louis Bal, Président du  Syndicat des Energies Renouvelables, a eu « une impression très favorable. L’Etat s’oriente résolument vers la transition énergétique (…) on est bien  parti pour atteindre l’objectif de 23% d’énergies renouvelables en 2020 » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse le 17 septembre. Le SER a relevé beaucoup d’éléments positifs, même s’il reste encore « des points à travailler ».

Parmi les orientations positives : La performance énergétique des bâtiments qui concernera 1 million de logements par an (pour moitié des logements neufs conformes à la RT 2012, pour moitié des logements à rénover) devrait généraliser l’usage des renouvelables (appareils de chauffage au bois, capteur solaire thermique, PV, Pompe à chaleur, etc…).  La Conférence environnementale a d’autre part évoqué des moyens financiers concrets (le crédit d’impôt et  l’eco-prêt à taux zéro qui sera modernisé) et la Banque Publique d’Investissement a été désignée comme banque de la transition énergétique.

 

L’attachement aux tarifs d’achat

 

Concernant l’éolien terrestre, alors que le tarif d’achat fait toujours l’objet d’un recours devant le Conseil d’Etat, Jean-Louis Bal a noté que François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont fait part de leur attachement au tarif d’achat et que Delphine Batho a réaffirmé le soutien de l’Etat au mécanisme tarifaire. Le SER travaille pour que la simplification administrative prévue (suppression des ZDE et de la règle des 5 mâts) soit intégrée dans la prochaine loi et déclare vouloir conserver le mécanisme (inclus dans les ZDE) qui permet aux collectivités locales de donner leur avis.

 

Pour l’Outre-mer, Jean-Louis Bal a salué l’annonce d’un tarif adapté qui permettra à l’éolien de se développer, « l’avenir s’éclaircit pour Vergnet » (un fabricant d’éoliennes françaises qui a une offre pour les zones tropicales et cycloniques), à condition de lever la contradiction entre La Loi Grenelle et la Loi littoral, a-t-il précisé.

 

7000 MW d’éolien terrestre bloqués

 

Si l’éolien a connu une baisse de raccordements, on a enregistré une hausse des entrées en file d’attente. Près de 4000 MW de projets éoliens terrestres, engagés probablement avant la règlementation ICPE, sont en file d’attente. A ce volume, s’ajoute 3000 MW d’éolien bloqués par les radars. Des études de travaux sont en cours et le SER espère davantage de soutien des pouvoirs publics pour débloquer les dossiers.

 

Des perspectives floues pour le photovoltaïque

 

Aucune information n’a été donnée sur le volume de l’appel d’offres photovoltaïque à l’issue de la conférence environnementale, regrette Jean-Louis Bal. Le SER espère 500 MW renouvelés tous les 6 mois.  D’autre part, les évolutions du tarif d’achat existant ont été peu précises, envisagées au 1er janvier 2013, « une attente trop longue » pour les entreprises du secteur. Le SER demande toujours une bonification du tarif de 10% pour les productions européennes.

 

L’hydroélectricité, 1ère ENR électrique en France,  a un potentiel de développement

 

Dans ce domaine, le SER souhaite notamment définir un cadre économique pour le développement des STEP, qui sont des outils performants d’équilibrage du réseau. Concernant le renouvellement des concessions hydrauliques, Eric Vincent, Vice-Président du SER a rappelé qu’un programme d’appel d’offres, actuellement en suspens, était attendu par les professionnels. Le SER considère d’autre part qu’il est possible de développer de nouvelles centrales hydroélectriques. Eric Vincent a précisé que 2 voies étaient envisagées : le repowering qui consiste à redonner de la puissance aux centrales existantes, et la création de centrales de taille moyenne via un arbitrage équilibré entre la protection des cours d’eau et la production d’électricité. La France, leader dans l’hydroélectricité, dispose d’un tissu de PME qui ont un rôle important à jouer.  

 

Concernant le fonds chaleur, le SER plaide pour remonter l’enveloppe à 500 millions d’€ par an au lieu des 250 millions d’€ annuels fixés aujourd’hui.

 

Autoconsommation, parité réseau, rapport CGEDD-CGEIT, CSPE : la position du SER

 

A une question sur l’autoconsommation d’électricité solaire pour les particuliers, Jean-Louis Bal a répondu que ce n’était pas au programme  des mesures d’urgence défendues par le SER, les solutions existantes manquant de maturité. Quant au modèle de Solairedirect qui propose une électricité solaire à prix compétitif (100 €/MWh) en Poitou-Charentes, Jean-Louis Bal estime qu’il est « difficile à reproduire » car il fait appel à un montage financier spécifique, sur 30 ans.  Dans le cadre des appels d’offres pour les centrales PV, l’électricité solaire est plutôt entre 140 / 150 € le MWh avec des durées d’amortissement compatibles avec les solutions bancaires existantes, a-t-il précisé.

 

Et l’avis du SER sur le rapport CGEDD-CGEIT (Mines/Pont) qui préconise la sortie des tarifs d’achat d’ici 5 ans et qui a provoqué l’indignation du CLER, de FEE et d’autres professionnels des ENR ?

« Un cap de 5 ans pour sortir des tarifs d’achat ne me semble pas  très pertinent » a dit Jean-Louis Bal. « Sortir des tarifs d’achat, oui, car nos filières doivent devenir compétitives, mais dans un délai de 5 ans, cela n’a pas de sens. »

Pour le reste, dans ce rapport, «tout n’est pas bon, mais tout n’est pas à jeter » a déclaré Jean-Louis Bal.  Le rapport reprend certaines recommandations faites par le SER, et le SER est prêt à reprendre la moitié du contenu du rapport.

 

Le SER ne veut pas se prononcer sur une modification éventuelle de la CSPE (que l’on parle d’élargir à d’autres contributeurs), qui relève «d’une décision politique».

 

Les prochains rendez-vous du SER :

 

Un colloque national éolien est organisé les 13 et 14 décembre 2012 à Nantes (Cité international des Congrès) , sous le patronage du  Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault.

 

Le colloque annuel du SER se tiendra le 7 février 2013 « sous le signe de la transition énergétique », et accueillera Jeremy Rifkins, auteur de l’ouvrage culte « la 3ème révolution industrielle »,  à une table ronde animée par Eric Orsenna.

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 23:54

 

Outre la réaffirmation de certains engagements déjà pris par le Président de la République, François Hollande, à savoir la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (fin 2016) et la diminution de la part du nucléaire de 75% à 50% dans notre mix énergétique à l’horizon 2025, les mesures relatives aux ENR et aux économies d’énergies  annoncées à la Conférence environnementale concernent :

 

L’isolation thermique de 500 000 logements.

Une simplification administrative pour l’éolien qui inclut la suppression des ZDE (Zones de Développement de l’Eolien).

La mise en place d’un tarif d’achat de l’éolien dans les DOM-TOM.

Le lancement d’un appel d’offres éolien off-shore de 1305 MW au Tréport.

Le lancement d’un appel d’offres solaire avant la fin de l’année pour de grandes installations.

La création d’une agence de la biodiversité (ça ne concerne pas directement les ENR, mais c’est une bonne nouvelle qui contraste avec un manque d’ambition dans l’agriculture bio).

 

Un débat citoyen à partir du mois de novembre

 

Une feuille de route sera diffusée dans les prochains jours et un grand débat citoyen sur la transition énergétique sera ouvert au mois de novembre. Il durera  6 mois, et devrait permettre à chaque citoyen de donner son avis.

 

Le SER veut des mesures d’urgence pour le solaire et l’éolien

 

Dans un communiqué, le Syndicat des Energies Renouvelables a salué la volonté du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui (dans le discours de clôture de la Conférence environnementale), « a réaffirmé son soutien aux filières renouvelables et a annoncé un programme de mesures d’ici la fin de l’année ».

 

A l’issue de la table ronde sur la transition énergétique à laquelle il a participé, le Président du SER, Jean-Louis Bal, a déclaré : « Après ces deux journées de travail, les échanges que j’ai eus, notamment avec les parlementaires et l’administration, vont permettre au Syndicat des énergies renouvelables de contribuer activement et sans délai à la mise en œuvre des orientations fixées par le Président de la République et le Premier ministre, en particulier concernant les mesures d’urgence pour les filières éolienne et solaire. »
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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 02:43

 

Un rapport « Eolien, photovoltaïque : Enjeux énergétiques, industriels, et sociétaux » rédigé par le CGEDD (Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable) et le CGEIET (Conseil Général de l’Economie, de l’Industrie, de l’Energie et des Technologies) a été remis conjointement au Ministère du Redressement Productif et au Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie et rendu public aujourd’hui, simultanément à la Conférence environnementale.  

 

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Eolien-Photovoltaique_rapport-final.pdf

 

Dans un communiqué de presse, France Energie Eolienne (qui représente 250 entreprises dans le secteur éolien et environ 11 000 emplois) conteste ses conclusions.  Tout en approuvant certaines mesures préconisées (suppression des ZDE, simplification de la double autorisation ICPE /Permis de construire), FEE déclare que ce rapport « rate un enjeu historique », l’éolien pouvant fournir « 25% du mix énergétique à prix compétitif ».

 

Le communiqué de FEE

 

Les tarifs d’achat dans le collimateur

 

Dans un tweet, Raphaël Claustre du CLER a dénoncé ce rapport CGEDD-CGEIT qui veut supprimer les tarifs d’achat,  le qualifiant en ces termes : « archaïsme, oligopole, échec et antitransition ».

 

Il est pas un peu délirant, ce rapport ?

 

Pour moi, si ce rapport fournit quelques recommandations intéressantes (encourager l’autoconsommation, réintroduire le photovoltaïque dans les bouquets de travaux éligibles à l’eco-PTZ,  par exemple), il  est tendancieusement négatif envers les ENR.  Il  parle notamment de «contraintes » (parmi lesquelles de « fortes oppositions locales ») qui « interdisent d’envisager que les énergies éolienne et photovoltaïque, à elles seules, permettent la diminution de 75 % à 50 % du nucléaire dans le mix électrique français à l’horizon de 2025 ». Hallucinant. Cet objectif de 75% à 50% n’est pourtant pas super ambitieux, il y a des conditions climatiques très favorables aux ENR en France, et les ENR sont plutôt bien acceptées.  

 

Ayant survolé rapidement ce rapport, je ne prétends pas en faire une analyse exhaustive. Une autre info m’a quand même scotchée : p. 23 (dans un paragraphe sur le solaire PV), on lit que « la consommation d’électricité moyenne d’un Français a été d’environ 6850 kWh en 2011 ». Là, il doit y avoir une coquille, parce que 6850 kWh par an pour une personne c’est énorme et même pour un foyer, c’est beaucoup. A la maison, nous sommes 4, sans compter les tribus de passage promptes à recharger leur mobile, et notre facture électrique ne dépasse pas 4500 kWh par an ! Conclusion : Soit ce montant de consommation est surestimé –le rapport a fait une boulette- soit  il y a vraiment un gros potentiel d’économies d’énergie chez les particuliers.

 

 

Le Japon dit adieu au nucléaire

 

L’info la plus surprenante de la journée et qui préfigure un changement de cap majeur vient du pays du Soleil Levant : Le Japon annonce sa sortie du nucléaire en 2030. Un virage qui va stimuler les investissements et les innovations dans les renouvelables et l’efficacité énergétique… et sans doute ringardiser encore le nucléaire.

 

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 14:13

 

A la veille de la conférence environnementale (le 14 et 15 septembre), Enercoop, le fournisseur d’électricité 100% renouvelables et l’association Les Amis d’Enercoop, se sont déclarés favorables à une tarification progressive de l’énergie, une mesure que le gouvernement a proposé d’instaurer pour les particuliers à partir de 2013. Chez Enercoop, c’est déjà la règle. Contrairement aux clients d’EDF qui payent le kWh moins cher s’ils ont plus de puissance au compteur, les clients d’Enercoop paient tous le kWh au même prix (0,15 €/kWh), quelle que soit leur puissance au compteur. Les gros consommateurs paient donc plus que les petits, avec une différence flagrante.

 

Docteur Watt, un outil en test pour mesurer et réduire sa conso

 

Anne Bringault, la Présidente des Amis d’Enercoop,  précise que les tarifs progressifs sont un des moyens pour réduire la consommation d’énergie et considère, pour que la mesure soit incitative et efficace, qu’il doit y avoir une différence de 1 à 3 entre le tarif de « l’énergie de base » et celui de « l’énergie de gaspillage ».  Soucieuse de la précarité énergétique qui touche 3,8 millions de foyers, l’Association préconise la mise en place de solutions concrètes pour permettre aux particuliers de réduire leur consommation. Dans cet esprit, Enercoop a annoncé le lancement de « Docteur Watt » un outil d’auto diagnostic à base de Wattmètre pour mesurer pièce par pièce, et appareil par appareil ses consommations électriques, et obtenir des conseils personnalisés et chiffrés. Il sera proposé aux clients de la coopérative Enercoop Rhône-Alpes, dans le cadre d’une formation, sur la base du volontariat, pour une phase de test qui débutera à l’automne.

 

14000 clients et 8000 sociétaires chez Enercoop

 

Organisée en SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif), Enercoop compte 14 000 clients et 8000 sociétaires. La coopérative se fournit auprès de 62 producteurs (8 d’énergie hydraulique, 54 d’éolien, 11 de photovoltaïque et 1 producteur de biogaz). Elle a atteint l’équilibre économique sur son 4ème exercice et réinvestit ses bénéfices dans les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Son mix énergétique est à 98% hydraulique, en provenance de micro-centrales. Ne bénéficiant toujours pas de la CSPE, Enercoop n’a pas la possibilité d’accueillir pour l’instant beaucoup de productions éoliennes et solaires.

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