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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 11:12

 

SER-SOLER vient de publier sa note trimestrielle, au 31 décembre 2011, sur l’état du parc raccordé au réseau.

 

Parc raccordé au réseau ERDF et EDF-SEI au 31 décembre 2011

 

• 2 643 MW dont 2 321 MW en métropole et 322 MW en outremer et Corse ;
• Progression en puissance du parc raccordé entre fin septembre 2011 et fin décembre 2011 : 18 % ;
• Progression du parc raccordé sur l’année 2011 : + 172 % ;
• Production sur une année : 2 725 GWh ;
• Consommation électrique équivalente : 1 236 000 habitants ;
• En France métropolitaine, 90 % des systèmes photovoltaïques en service sont des installations de moins de 3 kW. Ces systèmes représentent 23 % de la puissance installée.

 

 

File d’attente et raccordement ERDF et EDF -SEI au 31 décembre 2011

• Au 31 décembre 2011, la file d’attente était de 1 697 MW, dont 1 531 MW en métropole et 166 MW en outre-mer et Corse ;
• Evolution en puissance de la file d’attente entre fin septembre 2011 et fin décembre 2011 : - 5 % ;
• La file d’attente a continué de diminuer au troisième trimestre avec une baisse de 90 MW ;
• En métropole, les entrées en file d’attente au cours du quatrième trimestre 2011 s’élèvent à 333 MW dont 45 MW pour les installations de puissance inférieure à 36 kVA, et 288 MW pour les installations de puissance supérieure à 36 kVA ;
• En métropole, ERDF a raccordé 372 MW au quatrième trimestre 2011 contre 476 MW au troisième trimestre 2011.

Source : SER-SOLER

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 01:46

 

Le nucléaire que certains aimeraient tant évacuer du débat politique est bien un sujet majeur de préoccupation des français. Et ils le font savoir à leur manière.
 

Lancée à l’appel de Sortir du Nucléaire, une chaîne humaine entre Lyon et Avignon a réuni plus de 60 000 participants. Un peu partout  le 11 mars en France des manifestations anti-nucléaires ont mobilisé des dizaines de milliers de personnes à l’occasion du triste anniversaire de la catastrophe de Fukushima.
 

Ce qui surprend, mais qui était prévisible compte tenu du black-out entretenu en France sur le sujet (le nucléaire a été exclu dès le départ du Grenelle de l’environnement), c’est l’émergence d’une nouvelle radicalité dans la mouvance anti-nucléaire.  « Votre héritage nucléaire, on n’en veut pas » crie la Génération Fukushima qui organisait aussi des actions anti-nucléaires ce week-end. Leur message :
 

« A quelques jours du triste anniversaire de la catastrophe, la génération Fukushima - celle née dans les années 80 et 90 - rappelle que les responsables d'hier et d'aujourd'hui n'ont pas su tirer les enseignements des catastrophes nucléaires et industrielles passées.
 

Consciente des mensonges qui entourent les catastrophes récentes, du manque de transparence autour du fonctionnement des centrales et du véritable coût de la filière électronucléaire, la nouvelle génération refuse de se faire imposer des choix qui pèsent sur ses conditions de vie, son avenir et celui des générations futures.
Car si la jeune génération n’a pas choisi le nucléaire, elle peut aujourd’hui faire le choix d’en sortir.
Rappelant les scénarios crédibles de transition énergétique prévoyant une sortie progressive du nucléaire, le développement des énergies renouvelables et la sobriété de la consommation, la génération Fukushima réclame la liberté de faire son choix, celui d’une sortie maîtrisée mais définitive du nucléaire, et ce dès 2012».
 

A midi, le 11 mars, un autre groupe anti-nucléaire (sans étiquette) tente une prise d’antenne à France Inter dans l’émission de Stéphane Paoli pour réclamer  « l’arrêt immédiat du nucléaire ».

 

Faut-il s’étonner que ces jeunes indignés veuillent en découdre ? Ils portent en eux la révolte contre le nucléaire de plusieurs générations. On a menti à leurs parents sur les retombées de Tchernobyl, après avoir imposé à leurs grands-parents une énergie non choisie (les affrontements violents à Creys Malville en 1977 qui ont fait un mort sont de sinistre mémoire) . A eux qui ont grandi avec internet, on peut difficilement cacher les mensonges de l’industrie atomique et son cauchemar sanitaire.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 00:38

 

En dépit du marasme économique ambiant, le 1er fournisseur français d’électricité 100% renouvelable poursuit sa croissance. Dans un communiqué, Enercoop réaffirme son adhésion au scénario négaWatt et son choix d’un modèle énergétique décentralisé. Ce modèle chacun peut maintenant le soutenir via le fonds d’investissements Energie Partagée qui permet de financer des projets d’énergies renouvelables portés par des citoyens. 
 

Le communiqué d’Enercoop :
 

À l’heure des alternatives le modèle Enercoop prend de l’ampleur dans les traces de Negawatt
 

En un an, la catastrophe de Fukushima a accéléré la remise en cause de la filière nucléaire dans certains pays. Même en France, pays du nucléaire fort, de nombreuses questions sont revenues sur le devant de la scène : sûreté, gestion des déchets, démantèlement des centrales vieillissantes et coût réel du nucléaire. Autant de questionnements qui viennent montrer les limites que pose cette énergie.
 

Au-delà de la remise en cause du choix du nucléaire, des initiatives reposant sur une approche globale de l'énergie se sont fait entendre.
 

Le scénario négaWatt en est une. Proposition alternative et scientifique, ce scénario repense le modèle énergétique français à travers l'urbanisme, l'alimentation et la mobilité. Il démontre qu'en France, il est possible de diviser nos émissions de CO2 par 16, d'arrêter presque complètement notre dépendance aux énergies fossiles d'ici 2050 tout en se passant totalement du nucléaire en deux décennies. Sur cette base, le Manifeste négaWatt, publié tout récemment, trace dix mesures pour engager rapidement la France dans la voie de la transition énergétique et en explicite les immenses bénéfices économiques et sociaux. Il constitue une boussole pour l'action, un guide pratique pour élaborer un nouveau paysage énergétique soutenable et désirable.
 Initiative très concrète, Enercoop tend de son côté à prouver que ce modèle alternatif est possible. La coopérative propose de replacer le citoyen au cœur de la question énergétique, avec une offre d'électricité 100 % renouvelable et un fonds d'investissement citoyen dans les moyens de production: Énergie Partagée. Dans une démarche de décentralisation, elle déploie aujourd'hui son modèle en région par la création de coopératives locales. Trois sont déjà en activité et la quatrième sera lancée ce mois-ci en Languedoc-Roussillon.
 

Avec 12 000 consommateurs dont 500 nouveaux par mois, Enercoop prend son envol.

 

Le projet Enercoop est fondé sur une vision combinant intérêt collectif et ambition écologique. Il associe le développement de nouveaux moyens de production d'électricité, la réduction de la demande d’énergie et l’appropriation par les consommateurs de la question énergétique. Enercoop propose ainsi à tous un contrat de fourniture d'électricité avec un approvisionnement direct et exclusif auprès de producteurs d'énergie renouvelables. Mais surtout, Enercoop vise à proposer aux citoyens d'investir dans la production locale d'électricité, via un maillage de coopératives régionales en cours de création, et de s'impliquer dans la gestion et la vie de ces coopératives.


 www.enercoop.fr
 www.negawatt.org
 www.energie-partagee.org

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 11:20

 

Energie Partagée sera à l’honneur de l’Assemblée Générale de Solaire Citoyen, demain soir. L’Association Solaire Citoyen, qui veut promouvoir l’investissement dans les projets citoyens d’énergies renouvelables, s’est engagée à soutenir Energie Partagée et présentera ses initiatives dans ce sens. Venez nombreux, la réunion est ouverte à tous.
Le 6 mars, à Paris à 20h00 à La Maison des Associations du 14e, 22 rue Deparcieux, M° Denfert-Rochereau (demander Energie Partagée). http://solairecitoyen.wordpress.com

Ecobat, le salon du bâtiment écologique 100% pro, accueille le 1er congrès scientifique et technique sur le bâtiment durable et le 5ème colloque Ecobat de la performance énergétique du bâtiment. Du 7 au 9 mars à Paris (Porte de Versailles) www.salon-ecobat.com

Vivre Autrement, le salon de l’art de vivre bio annonce le retour d’un pôle « éco-habitat » pour son édition 2012. Du 16 au 19 mars à Paris (Parc Floral, M° Château de Vincennes). www.salon-vivreautrement.com

 

Et aussi : Pour sortir du nucléaire

Le 11 mars,  Chaine humaine contre le nucléaire, de Lyon à Avignon (la région la plus nucléarisée d’Europe). Infos pratiques sur www.chainehumaine.org
(Mobilisation coordonnée par le réseau Sortir du Nucléaire et par RECH, Commission Réaction en Chaîne Humaine de Sortir du Nucléaire Drôme Ardèche).

Agenda des actions organisées partout : http://groupes.sortirdunucleaire.org/agenda/


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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 11:27

 

Le Syndicat des énergies renouvelables et sa branche photovoltaïque, SOLER, organisent, le 5 avril prochain, dans le cadre du Salon des énergies renouvelables, qui se tiendra Porte de Versailles à Paris, du 3 au 5 avril prochain, la première édition du colloque national photovoltaïque.

 

Intitulé « Reconstruire la filière photovoltaïque », cette journée se déroulera autour de quatre thèmes centraux :

 

1) Fixer des objectifs à la hauteur des enjeux

 Depuis quatre ans, le  marché mondial a été multiplié par 5 et le prix des modules divisé par 3. Dans ce nouveau contexte, l’objectif des 5 400 mégawatts du Grenelle de l’environnement mérite d’être revu pour permettre le développement d’une offre industrielle ambitieuse en métropole et à l’export, avec un marché domestique de 20 000 mégawatts en 2020.

 

2) Généraliser le photovoltaïque dans le bâtiment et les règles d’urbanisme

C’est, essentiellement, dans le bâtiment que l’énergie photovoltaïque fera valoir pleinement ses atouts. C’est pourquoi, tout doit être mis en œuvre dans les domaines de la normalisation, de la réglementation, des marques de qualité, et bien sûr de la formation, pour faciliter la généralisation du photovoltaïque dans le bâtiment.

 

3) Mettre l’innovation et le développement industriel au cœur des décisions

Le photovoltaïque est une technologie d’avenir, dans laquelle le potentiel d’emplois depuis la Recherche, la fabrication, jusqu’à l’installation est très important. C’est pourquoi, innovation et développement industriel doivent être intégrés dans les politiques publiques.

 

4) Le marché mondial et la France à l’export

L’offre française manque aujourd’hui de visibilité. Il est essentiel de renforcer sa  présence à l’export en la présentant de manière collective et coordonnées sur les marchés internationaux.

 

Programme prévisionnel en ligne : www.colloque-pv.fr

 

Source : SER

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 18:42

 

La RT 2012, réglementation thermique des bâtiments qui entrera en vigueur en janvier 2013 fixe un niveau de consommation en énergie primaire de 50 kWh /m²/an pour toute les constructions neuves (modulé selon la localisation géographique, l’altitude, la surface moyenne des logements).  A noter que cette généralisation de la norme BBC (Bâtiment Basse Consommation) s’applique déjà depuis octobre 2011 aux bureaux, bâtiments scolaires et logements en zone ANRU (rénovation urbaine) mais  a été repoussée au 1er janvier 2013 pour l’habitat résidentiel courant.
 

Dans ce contexte, une installation photovoltaïque est d’autant plus pertinente qu’elle permet d’augmenter les chances d’obtenir le label BBC, pour les constructions qui ont du mal à respecter ce plafond de 50 kWep/m2/an. En effet, celui-ci peut être relevé jusqu’à hauteur de 12 kWhep/m²/an (soit un seuil de 62 kWhep/m2/an pour la maison), si une  production d’électricité renouvelable vient en déduction de la consommation. Le choix du PV permet aussi d’anticiper sur la RT 2020 qui prévoit de généraliser les habitations à énergie positive (à la norme Bepos), qui produiront plus d’énergie qu’elles n’en consommeront.
 

Selon la réglementation, l’installation PV doit produire au moins 5 kWh/m2/an, soit, pour une maison de 100m2,  500 kwh annuel. Il suffit de 500 Wc de panneau photovoltaïque pour assurer cette production (1 kWc  installé fournissant 1000 kWh/an), expliquait un représentant de SMA France  (entreprise d’origine allemande leader mondial des onduleurs photovoltaïques) lors d’une conférence « Comment intégrer le photovoltaïque à la RT 2012 » au dernier salon Interclima. 
 

 

Une solution de stockage de l’électricité solaire chez SMA
 

Outre une gamme d’onduleurs (dont des micro onduleurs adaptés aux petites puissances) SMA a développé des solutions de surveillance des installations PV (permettant de prévoir la production PV selon la météo, optimiser l’auto-consommation, analyser la conso des équipements, activer les appareils électroménagers aux heures moins coûteuses, etc…). Autre innovation de SMA : Sunny Backup, un système de stockage sur batterie de l’électricité solaire, qui permet de décaler l’utilisation de la production photovoltaïque le soir ou la nuit, si on ne la consomme pas pendant la journée. La solution, déjà largement utilisée en Allemagne, sera lancée en France fin 2012/ début 2013, à condition que cet équipement de stockage sur le réseau soit accepté par le gestionnaire (on est en France, et ce genre de chose est plus compliqué qu’en Allemagne). A ce propos, Pascal Richard et Serge Communal, les représentants de SMA  France qui animaient la conférence, se sont montrés confiants et ont fait part de leur enthousiasme « pour trouver  des solutions avec le réseau français ». « On a beaucoup avancé sur le sujet. Dans les îles françaises, on a besoin d’électricité photovoltaïque, donc on cherche ensemble des solutions avec le gestionnaire de réseau ». L’un d’eux a rappelé qu’en Allemagne, le parc photovoltaïque, durant l’été ensoleillé, produit 25% de l’électricité consommée. 
 

 

Le site de SMA France
 

Des infos sur l’application de la RTE 2012 dans le résidentiel :
 http://www.enerplan.asso.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=816&Itemid=252


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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 01:17

 

Le réacteur n°2 était en surchauffe, mais c’était probablement l’erreur d’un thermomètre en panne, signalait une dépêche de l’AFP. Le 14 février, TEPCO en personne révélait  que du Xénon 133 et 135, témoins d’une fission en cours, avait été retrouvés dans l’enceinte de confinement du réacteur 2. Et si c’était, cette fois, une erreur de détection ? Je souhaitais que cette hypothèse saugrenue soit la bonne, sans doute parce que face à une perspective horrible, un réflexe de survie incite à se raccrocher à une fable heureuse. Hélas, Fukushima n’est pas un mauvais rêve, un accident réglé une bonne fois par un « arrêt à froid », mais c’est un vrai cauchemar qui n’en finit pas.  

 

Le point sur la situation :
 http://fukushima.over-blog.fr/article-le-point-sur-fukushima-en-fevrier-2012-99700517.html
 

Le désarroi de Iori Mochizuki, le blogueur de Fukushima 
 

Iori Mochizuki, 27 ans, ingénieur japonais devenu blogueur et cyberdissident depuis le 11 mars 2011, relate quotidiennement la situation à Fukushima et au Japon sur Fukushima Diary. Dans un post émouvant,il fait part de sa colère et de son désarroi (http://fukushima-diary.com/2012/02/i-cant-help-disappointing-you/). Un autre de ses posts, saisissant, rapporte (venant d’un autre blog)  le geste d’un employé de la centrale qui ne veut plus revenir travailler au réacteur 2 malgré les efforts de sa hiérarchie pour le convaincre de rester. http://fukushima-diary.com/2012/02/minamisoma-blogger-the-heating-gauge-is-not-broken-at-reactor2/

 

Merci beaucoup Iori. Tenez bon et surtout, sauvez votre vie !

 

 

Le nucléaire, le goulag du XXIème siècle ?
 

Alors que cette catastrophe sanitaire s’amplifie, l’inquiétude grandit. En France, le pays le plus nucléarisé de la planète, "le risque nucléaire enregistre un niveau d'inquiétude jamais atteint depuis l'an 2000", souligne le baromètre 2012 de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, paru en janvier.
Les gens encore en vie sur cette planète, bien mieux informés qu’avant, commencent à demander des comptes à l’industrie atomique. L’Allemagne, la Suisse, l’Italie ont décidé de sortir du nucléaire. Pour d’autres pays, c’est l’heure du soupçon : Dans l’Est de la Chine, des populations s’opposent à un projet de centrales nucléaires. Beaucoup d’indiens refusent la construction de centrales nucléaires à Jaitapur, une zone à haut risque sismique. C’est aussi  l’heure des questions : Pour les vies irradiées, les territoires rendus inhabitables par la contamination, les souffrances des employés sacrifiés et des enfants qui ne peuvent plus jouer dans les jardins, Qui va payer  ? Dans les pays où l’Etat est actionnaire majeur de cette industrie, les contribuables sont-ils vraiment d’accord pour régler la facture sanitaire et indemniser les voisins, en cas de péril nucléaire ? Et ceux qui veulent sauver leur peau où iront-ils ? Après les réfugiés politiques, faudra-t-il prévoir un statut pour « les réfugiés atomiques » ?  Le Canada a déjà répondu à la question avec un certain cynisme. Il vient de refuser le statut de réfugiés à des japonais qui en avaient fait la demande.


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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 21:18

 

Suite au déplacement aujourd’hui même du Président de la République Nicolas Sarkozy dans les locaux de Photowatt, pionnier du photovoltaïque français, pour soutenir la reprise de l’entreprise par EDF, le Syndicat des Energies Renouvelables publie le communiqué suivant :

Déplacement du Président de la République chez Photowatt : Les professionnels saluent l’annonce de Nicolas Sarkozy et rappellent les mesures indispensables pour faire redécoller la filière.

 Le chef de l’Etat est venu annoncer aux salariés de l’entreprise Photowatt, en redressement judiciaire, depuis début novembre dernier, que l’Etat soutient une proposition de reprise de l’entreprise par EDF.

Photowatt, société historique, qui fut l’un des leaders mondiaux du secteur et reste le leader français, est en situation de crise depuis plusieurs années. Malgré les difficultés, Photowatt, dans le cadre de PV Alliance, filiale commune avec EDF ENR et le CEA, développe une technologie - la production de prototypes de cellules photovoltaïques à haut-rendement  - qui a suscité l’intérêt de plusieurs repreneurs.

Si les professionnels sont satisfaits de cette intention, ils rappellent les mesures indispensables à prendre pour faire redécoller l’ensemble de la filière :
-          revoir le mécanisme de baisse trimestrielle des tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque,
-          relever à 250 kW contre 100 kW aujourd’hui la puissance éligible au tarif d’achat,
-          Publier les résultats des appels d’offres, lancés par l’Etat, le plus rapidement possible.

Les professionnels ont noté l’annonce d’une bonification du tarif de 10 % pour favoriser une fabrication européenne des panneaux. « Si cette mesure semble aller dans le bon sens, nous attendons d’être informés des modalités que le gouvernement va proposer pour la mettre en œuvre», déclarent Jean-Louis Bal et Arnaud Mine, respectivement Président du Syndicat des énergies renouvelables et Président de SOLER, branche photovoltaïque du SER.

Source : Communiqué du SER

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 12:15

 

André Antolini a reçu le trophée des énergies renouvelables
 

Lors du dernier colloque du Syndicat des Energies Renouvelables, le 7 février dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet a remis le trophée des énergies renouvelables à André Antolini, Président du SER  pendant treize ans, jusqu’à l’année dernière. De 7 membres en 1997, principalement dans les DOM COM, le SER regroupe aujourd’hui plus de 500 adhérents.
 

 

Qualit’EnR plébiscité par les internautes
 

Lors de la 5ème cérémonie des trophées internet du génie climatique, Qualit’EnR, spécialiste de la qualification des entreprises dans le domaine des Energies Renouvelables, a remporté pour la 2ème fois le trophée internet « Vote des internautes » pour son portail des installateurs d'énergies renouvelables »  www.qualit-enr.org
 

 

La filière photovoltaïque française n’a pas dit son dernier mot
 

On nous rabat les oreilles avec l’invasion des panneaux solaires asiatiques. La faute au marché, au gouvernement, à la crise… Pourtant on peut d’ores et déjà trouver des panneaux photovoltaïques sortant d’usines françaises, pas plus chers que les autres (environ 12 000 € pour 3 kWc).
 

 

La PME française Francewatts a monté une usine de 3000 m2 en Normandie (Barentin) avec une ligne de production d’origine allemande d’une capacité de 60 MW, pour l’encapsulation de cellules photovoltaïques. L’entreprise a développé des solutions innovantes pour les bâtiments et les maisons individuelles. Toute une palette de produits - tuile photovoltaïque, bardage, brise-soleil, garde-corps, éligibles au tarif d’intégration au bâti, sont proposés aux particuliers, à prix compétitifs.  La spécificité : France Watts a mis au point des modules sans cadre, plus esthétiques et plus intégrés qui évitent les phénomènes d’oxydation  et la rétention de poussière fréquente avec  les cadres aluminium des modules. Les tuiles PV sont aussi mieux ventilées. Bénéfice : une meilleure production. Les panneaux sont en outre recyclables à 98%.
 

 

Fonroche, l’entreprise de fabrication de panneaux photovoltaïques d’Agen (280 salariés, 250 millions de CA en 2011) a réussi  à tirer son épingle du jeu à l’export, gagnant des parts de marché en Europe, Afrique et Amérique du Nord. Fonroche va reprendre le groupe Tendances Eco (Le Mans) spécialisé dans la commercialisation de solutions d’ENR, en redressement judiciaire. Les 135 emplois sont préservés. Yann Maus, fondateur et PDG de Fonroche, a déclaré : « La filière du photovoltaïque, malgré la crise que nous venons de subir, est toujours rentable. L’activité n’a pas fléchi. Et surtout, c’est un marché pérenne qui nous permet d’avoir une vision à long terme et de belles perspectives d’avenir. Nous venons à Tendances Eco pour développer l’entreprise, pas pour la vendre au bout de six mois et réaliser une plus-value. Je suis avant tout un industriel. Notre objectif est de rester longtemps ici et de développer Tendances Eco partout sur le territoire français ».
 

 

La start up Solaire 2G (Montpellier) fondée en 2009 par de jeunes centraliens, lauréat en novembre 2011 du Grand Prix de l’Innovation de la Ville de Paris dans la catégorie Eco-innovations pour un panneau solaire hybride photovoltaïque et thermique, prévoit un lancement commercial à grande échelle en septembre 2012. Sa solution « Dual Sun », installée déjà sur quelques sites pilotes, permet de produire jusqu’à 3600 kWh d’électricité par an et de couvrir jusqu’à 65% des besoins sanitaires en eau chaude d’un foyer. 
 

 

Autre bonne nouvelle, Photowatt devrait être repris bientôt, 3 entreprises ayant déposé un dossier dans ce sens. Il s’agit d’EDF (via EDF Energies Nouvelles Réparties, la dynamique filiale d’EDF spécialisée dans le PV en toiture), du fabricant de fours industriels ECM (Grenoble) et d’un groupe d’entreprises qui inclut MPO et l’assembleur de modules PV Solarezo (Lyon).
 

 

Le nucléaire, c’est la galère
 

 

Et on va peut-être en prendre encore pour 20 ans. L’Elysée vient d’opter pour le prolongement des centrales nucléaires françaises au-delà de 40 ans. Parmi les voix discordantes, outre Eva Joly qui a critiqué cette option hier devant le Grand Jury RTL/ LCI / Le Figaro, l’ancien sénateur de Chinon, Yves Dauge, de retour de Fukushima, demande un débat national sur la politique énergétique (voir article de La Nouvelle République).
 

 

A Fukushima, la température du réacteur n°2 est repartie à la hausse. Infos sur

http://fukushima.over-blog.fr/article-ca-chauffe-a-fukushima-99161856.html  

 

 

Note aux lecteurs de mon blog : J’avais pourtant juré de ne pas vous saouler avec le nucléaire.

J’y arrive pas !!!!!!!!!!!!!!!

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 18:21

 

Dans un communiqué intitulé « Pic de consommation électrique: sobriété et efficacité, les solutions sont aussi simples qu'écologistes » , Michèle Rivasi porte-parole d’Eva Joly, candidate EELV à la Présidentielle, constate :


« A chaque période de grand froid, la France se retrouve paralysée par l'irresponsabilité de la politique énergétique mise en place et perpétuée par les gouvernements successifs. Le tout-nucléaire associé à une trop forte propension de chauffage électrique handicape fortement les ménages français, tant dans leur confort qu'au niveau de leur porte-monnaie. Une situation que dénoncent pourtant les écologistes depuis longtemps ».
 

Pour Michèle Rivasi, cette situation ne peut plus durer et nos gouvernants doivent prendre les mesures les plus simples et les plus efficaces:
 

"Cette précarité énergétique devrait appeler à une réaction circonstanciée, mais non au lieu de cela, on culpabilise à chaque fois le quidam en l'appelant à faire des efforts. Oui, il faut faire des efforts, mais il faut surtout lutter contre le gaspillage d'électricité: les gisements d'économie sont partout. Le secteur de la publicité notamment devrait être mis à contribution: par exemple, les nouveaux panneaux publicitaires vidéo que l'on peut voir dans le métro parisien consomment chacun autant que six Français, c'est aberrant de ne pas les couper, au moins temporairement, personne ne s'en plaindra (...)"
 

Michèle RIVASI insiste particulièrement sur la responsabilité du chauffage électrique: "Actuellement, le chauffage électrique équipe 31% des logements, un record européen, et l'on continue à le favoriser: en 2009, 80% des logements français ont été équipés de chauffage électrique. Pourquoi? Parce-que nos élites réfléchissent à court-terme, pour changer, et parce qu'il faut bien écouler les surplus engendrés par nos centrales nucléaires en temps normal. Le chauffage électrique est le premier responsable des pics de consommation."
"En fait, le chauffage électrique est surtout avantageux pour les propriétaires puisqu'il est peu cher à l'installation. Par contre c'est l'utilisateur final, le locataire, qui fait les frais du manque d'efficacité énergétique de son logement...parce que le propriétaire n'a pas jugé utile d'investir dans la rénovation thermique. Heureusement, l'étiquetage énergétique dans l'immobilier devrait mener à un changement de stratégie des propriétaires, on l'espère. En attendant, remercions nos voisins suisses et allemands qui nous revendent de l'électricité: la situation serait désespérée autrement."
 

Source : Communiqué d’EELV

 

 

Que pensent les candidats à la présidentielle des EnR ?

 

Lors du 13ème colloque du SER hier, selon La Tribune,  les candidats (ou leurs représentants) à la présidentielle ont tous soutenu la proposition du Syndicat des Energies Renouvelables d’un objectif de 25% d’EnR en 2020.

 

2 articles synthétiques sur leurs positions :
 http://www.cleantechrepublic.com/2012/02/07/presidentielle-2012-energies-renouvelables-france/
 http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20120207trib000682275/energies-renouvelables-les-grands-energeticiens-francais-aux-manettes.html


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