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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 18:39

 

 

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Et distribution de tracts aujourd’hui à Paris. C’est une initiative de l’Association AISBL (de droit belge et sans but lucratif) qui veut lancer le mouvement Slow Cosmétique à l’échelle mondiale et entend bien « révolutionner la salle de bains ».

 

Pour Julien Kaibeck, le fondateur du mouvement, « L’impact écologique et psychologique de la cosmétique actuelle est très lourd pour la planète, pour notre portefeuille et pour notre état d’esprit. Face à ce constat, certains se disent qu’une autre cosmétique est possible

 

Le site internet de Slow Cosmétique fournit un décryptage de la liste INCI (International Nomenclature of Cosmetics Ingredients), la fameuse liste qui référence les ingrédients qui doivent figurer obligatoirement sur les emballages des cosmétiques. Il donne aussi quelques conseils « slow » pour éviter les produits nocifs, des infos sur les labels, et des repères sur les ingrédients dont il faut se méfier. Par contre, on ne sait pas encore, parmi les marques, lesquelles sont « slow » et lesquelles ne le sont pas. Le référencement est en cours.

www.slow-cosmetique.org

 

 

Les cosmétiques, ça se recycle ?

 

Le problème des cosmétiques, bio ou pas, c’est leur date de péremption, relativement courte quand on en consomme peu  (de 3 à 12 mois, en général).  Que faire, me suis-je dit,  de cette crème de jour « ultra lift », pas bio, offerte et peu utilisée ? Bien qu’elle soit périmée depuis longtemps, je trouvais dommage de la jeter. Finalement, sur les conseils de quelqu’un sur un forum écolo (simplicité volontaire), j’en ai étalée un peu sur mes bottines. Ça leur a fait un super lifting ! Mais bon, j’aurais pas osé sur des neuves. Celles-ci ont déjà échappées de justesse à la poubelle grâce au cordonnier qui les a réparées. Les voilà requinquées pour de nouveaux périples.

 

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 17:27

 

Dans un communiqué, les éluEs EELV (Europe Ecologie Les Verts) du Conseil régional d'Ile-de-France annoncent la création de la Société d’économie mixte «Energies Posit’if », qui sera présidée par Hélène Gassin, Vice-présidente en charge de l’énergie et de l’environnement. Sa vocation : Assurer une mission de service public « dédiée à l’efficacité énergétique et au développement des énergies renouvelables ».

« Le nombre de logements bénéficiant de programmes d’isolation thermique ambitieuse est ridiculement bas actuellement : les copriopriétaires ont du mal à évaluer l’ampleur des travaux et à boucler les financements », constate Hélène Gassin. « Coté énergies renouvelables, les exigences de rentabilité financière des investisseurs freinent le développement de projets ».

« L’un des rôle de la Sem sera d’accompagner les syndicats de copropriétaires et les petits bailleurs sociaux dans la recherche de financements publics existants, de les compléter puis de mener les projets. L'objectif est de conduire un millier de rénovations annuelles », poursuit l’élue écologiste « la Sem accompagnera également le développement de projets d’énergies renouvelables ».

« La création de ce nouveau service public innovant correspond à un de nos engagements politiques majeurs lors de la campagne des régionales. Grâce à ce dispositif, les conditions de vie des Franciliens seront améliorées et l’environnement préservé grâce aux économies d’énergies », complète Mounir Satouri, président du groupe des éluEs EELV au conseil régional.

Robert Lion et Jacques Perreux, élus régionaux EELV seront également administrateurs de cette Sem lancée par 11 collectivités, trois syndicats inter communaux et deux institutions financières.

Source : Communiqué des éluES EELV du Conseil régional d’Ile de France.

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 17:40

 

Le 4 octobre, La Fondation Nicolas Hulot organisait un débat sur l’énergie à la Cité des Sciences avec la participation de François Chérèque (CFDT), Vincent Mages (MEDEF), François Loos (ADEME), Pierre Ducret (CDC Climat), André Broto, Directeur Général Adjoint de Cofiroute,  Fabrice Bonnifet, Directeur du Développement Durable du groupe Bouygues, Michel Derdevet, Maître de Conférences à l’IEP de Paris, Raphaël Claustre, Directeur du CLER.

 

Au cours de 2 tables rondes animées par Benoît Faraco, porte-parole de FHN, ces représentants du monde économique, social et associatif ont échangé leur point de vue sur les propositions de la Fondation Nicolas Hulot et sur les futurs chantiers de la transition énergétique. La bonne surprise, c’est que l’on n’attendait pas autant de motivation de la part de certains.

 

Créativité et Intelligence

En introduction, Nicolas Hulot rappelle que la transition énergétique est « un virage historique », et qu’il veut « faire émerger un débat apaisé et documenté ». Il ne cache pas certaines difficultés « j’ai un peu le sentiment que l’on est pris en étau entre deux inacceptables », d’une part « la crise climatique, qui a un peu disparu des écrans radars de la société », éclipsée par la crise économique, et d’autre part, « le risque de défaillance de notre mémoire collective », car on préfère rejeter certains évènements hors de notre champ de vision (Fukushima, en l’occurrence, dont le désastre est toujours en cours).  Nicolas Hulot met en garde contre deux tentations « exploiter par toutes sortes de moyens toutes les énergies fossiles » ou se raccrocher au nucléaire avec l’argument qu’il a « probablement tué moins de personnes que les énergies fossiles », ce qui impliquerait de créer une centrale tous les jours pendant 30 ans… « Il faut définir ensemble les priorités absolues et c’est la raison de ce débat », ajoute-t-il.  « Je ne mets pas l’austérité et la rigueur sur le même niveau. Il faut compenser les mesures d’austérité par des investissements de transition (…) faire des choix et flécher nos investissements. Je plaide pour une banque et des fonds dédiés » a-t-il précisé. « Un chemin de transition s’ouvre à nous », mais il n’y a pas actuellement « de vision aboutie du modèle énergétique de demain », il faut mobiliser « de la créativité et de l’intelligence ».

 

Quelques réflexions des participants :

 

Alain Granjean (membre du Conseil Scientifique de la FNH –Fondation Nicolas Hulot -) :

« La tendance ‘business as usual’ va détruire la biodiversité (…)  La question du nucléaire est une question du débat. Est-on prêt à accepter des accidents ? »

 

Vincent Mages (MEDEF) :

« Le premier choc pétrolier a déjà créé des éléments de modifications. Aujourd’hui, il y a une évolution /révolution du mix mondial. Fukushima, les pétroles et gaz non conventionnels changent un peu la donne. Le sujet change de nature, d’ampleur, les écarts entre les différentes solutions énergétiques s’amplifient… »

 

François Chérèque (CFDT) :

« Il faut voir les choses du point de vue moral. Si les 7 milliards d’habitants de la planète veulent vivre avec nos standards, et par exemple s’ils demandent d’augmenter la climatisation comme dans cette salle, ce ne sera pas possible pour tout le monde… Cette crise financière,  c’est aussi une crise économique et une crise écologique. C’est en Europe que nous aurons les réponses. Il faut commencer à réfléchir aux questions de demain. Par exemple, pour la sidérurgie : Est-ce que l’on a besoin d’acier et comment le faire plus propre ? Ou est-ce que l’on a une solution pour s’en passer ? »

 

Pierre Ducret, Président de CDC Climat (filiale de la Caisse des Dépôts dédiée à la transition énergétique et écologique de l’économie), au sujet des financements :

« On a dopé le monde financier à des espérances de rentabilité élevée. Il y a un effet d’éviction pour les investissements aux rentabilités plus modestes. Actuellement, les projets  avec des rentabilités à un horizon de plus de 3 ans ne trouvent pas à se financer.  Pour un investissement d’efficacité énergétique comme la rénovation d’une maison individuelle, estimé à 20 000 €, avec un gain économique de 800 à 900 € par an, la rentabilisation est à horizon très lointain (…) Ce qui est prioritaire, le chantier où il faut concentrer des investissements publics, c’est celui de la précarité énergétique (…) Il faut un circuit de financement spécialisé. Les circuits actuels ne financeront pas la transition énergétique ».

 

François Chérèque à propos de la fermeture de Fessenheim :

« Dans le document (la feuille de route sur la transition énergétique), le mot transition professionnelle n’était pas écrit, j’ai demandé qu’il le soit et on a rajouté une demi-ligne (…). Si on veut faire de la fermeture de Fessenheim un élément exemplaire, il faut expliquer aux gens la transition professionnelle. Les salariés et les sous-traitants ont besoin de savoir ce qu’il va se passer, qu’il y a derrière de vrais métiers qualifiés, productifs qui ont un sens.  Il y a un exemple de reconversion dans le photovoltaïque. Quand on a annoncé à l’usine Bosch de Vénissieux la fermeture de l’unité qui fabriquait des pompes à gasoil, on a montré que le site pouvait être productif sur un autre produit d'avenir, on a démontré aux salariés qu’ils étaient capable de travailler sur autre chose. »

 

A la 2ème table ronde, André Broto, Directeur Général Adjoint de Cofiroute, défend le co-voiturage:

«88% des personnes n’ont que la route pour se déplacer. Ils la subissent, ce sont des captifs de la voiture. Il faut traiter la mobilité telle qu’elle est. Il y a 30000 km de routes en France et 30000 km de voies ferrées. Il faut mieux connecter la route et le fer et il faut transporter mieux (…) Dans les trajets domicile /travail, le taux d’occupation est de 1,1 personne par véhicule, si on augmente le taux de 10%, on fait déjà la moitié de l’objectif (de réduction des émissions de GES). En région parisienne, l’usage de la voiture monte à 70% pour les déplacements domicile/travail, contre 50% à Madrid où beaucoup de ces trajets sont assurés par des autobus ayant accès à des voies express sur l’autoroute (…) Il faut donner un signal, un avantage aux co-voitureurs».

 

Fabrice Bonnifet, Directeur du DD de Bouygues, a mis le cap sur le Bepos :

« Il faut changer de regard. Quand on a fixé le seuil de 50 kwh/m2/an, on a dit, on n’y arrivera pas, et finalement, on y arrive. Pour le Bepos (bâtiment à énergie positive), on a dit que ça coûtera 20% plus cher, et finalement on arrive à trouver des solutions moins chères et on le fera bien avant l’échéance de 2020. Certains pays comme l’Allemagne et les pays du Nord ont de l’avance. Ils font depuis longtemps de l’isolation par l’extérieur. En France, on ne pouvait pas le faire. Heureusement, on a changé ça, on va pouvoir le faire, ce n’est pas très compliqué (…) Au-delà des finances, il faut aussi des compétences et on manque de gens formés (…) Il faut faire prendre conscience à chaque utilisateur de ce qu’il consomme. On est déjà en mesure de proposer des solutions de monitoring du logement. Dans les bâtiments tertiaires, il y a des notions de bureau partagé, de flex office, de village commun à développer, on n’a plus besoin d’un bureau par personne ».

 

Raphaël Claustre, Directeur du CLER (Comité de Liaison des Energies Renouvelables) a rencontré peu d’opposants aux éoliennes à l’échelle locale :

« La rénovation thermique doit se faire de façon ambitieuse. Il faut aller plus loin que le facteur 4 dans le bâtiment. Il y a actuellement des projets à 30%, 40% qui nous inquiètent (…) Il faut donner des compétences aux territoires. Il y a de plus en plus d’exemples en France comme celui de Montdidier. La commune, par le biais de sa régie d’électricité locale, a lancé une politique d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et de lutte contre la précarité énergétique. Les revenus investis dans l’éolien profitent à tout le monde».

 

Dans la salle, un intervenant a rappelé l’existence d’Energie Partagée, un outil de financement de projets ENR locaux, et quelqu’un s’est étonné : "Mais s’il y a autant d’enthousiasme pour la transition énergétique et déjà des solutions, qu’est-ce qui bloque ? "

 

 

Les 5 principes clés et les 4 chantiers prioritaires de la FNH pour la transition énergétique

 

Les 5 principes  :


    Réduire les émissions françaises de gaz à effet de serre pour faire face à nos engagements européens.

    Engager enfin une vraie politique de maîtrise de la demande énergétique.

    Développer un modèle énergétique résilient et décarboné notamment en soutenant les ENR.

    Satisfaire les besoins énergétiques essentiels de tous, en luttant contre la précarité énergétique.

    Encourager un savoir-faire français et européen.

 

Les 4 chantiers prioritaires:

 

    Réformer la gouvernance de l’énergie

    Promouvoir la fiscalité écologique

    Investir en priorité pour la transition avec des financements innovants

    Faire progresser les normes et règlements notamment pour l’efficacité énergétique.

 

Plus sur www.fnh.org

 

 


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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 00:46

 

Jusqu’au 26 septembre, l’appel à souscription lancé par Energie Partagée pour financer des projets locaux d’énergies renouvelables et d’économies d’énergie est ouvert. Il est encore temps de prendre ou de reprendre des parts.  L’opération peut se faire en ligne et permet d’investir plus précisément dans un projet, et, alors qu’il y en avait seulement 2 ou 3 au lancement, plus d’une dizaine d’initiatives ont fleuri : Toitures photovoltaïques sur des bâtiments scolaires,  parcs  éoliens initiés par des associations, plan de rénovation énergétique porté par les habitants d’un quartier.


Si la spéculation, les projets pharaoniques de certains opérateurs à l’affut d’argent facile ont pu discréditer les énergies renouvelables, ces initiatives locales en font espérer le meilleur : La production d’électricité propre et décentralisée, dans le cadre de projets développés par les résidents des lieux.   Soutenir  ces initiatives c’est montrer que la réappropriation de la production de l’énergie par les citoyens est possible.  Mais investir n’est pas nécessairement facile en période de crise.  Pour beaucoup d’entre nous, les impôts ont augmenté et les rentrées ont diminué, alors chacun fait ce qu’il peut. Pour ma part, après avoir souscrit pour soutenir le parc éolien de Begawatt, j’ai réinvesti dans Fourminergie, parce que les économies d’énergie, c’est à mon avis aussi, un bon pari.

www.energie-partagee.org

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 14:32

 

Alors que le Président de la République François Hollande a promis un grand débat sur l’énergie à l’automne, la Fondation Nicolas Hulot veut contribuer à structurer ce débat en proposant « une méthodologie ». But : « Remettre le citoyen au coeur des décisions sur l’avenir énergétique et climatique de la France ».

 

Partant du constat que « Près de la moitié de l’énergie consommée en France l’est directement par les ménages pour le chauffage des logements ou le transport. L’autre moitié concerne les activités économiques et à donc des implications sur l’emploi et la compétitivité des entreprises, des thèmes qui sont, en cette période de crise, au coeur des préoccupations des citoyens » , la FHN précise que « Cette consultation devra donc se pencher aussi bien sur la demande énergétique, pour évaluer les besoins des Français, que sur l’offre, en évitant de se focaliser uniquement sur l’énergie nucléaire ».

 

Faut-il exclure le nucléaire du débat comme lors du Grenelle de l’environnement ?  « Non » répond Benoît Faraco, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot, mais il faut éviter « de cristalliser le débat sur ce sujet », ce qui nuit à la sérénité des échanges, « le nucléaire n’est qu’une petite partie de l’énergie en France » ajoute-t-il. Mais, objecte-t-on, « cette petite partie de l’énergie »  est, à hauteur de 77%, la première source de production de notre électricité et si  le parc automobile migre vers des voitures électriques ou même hybrides (essence/diesel-électrique), n’est-il pas légitime de poser la question du choix du mode de production de l’électricité ?  Oui, bien sûr répond Benoît Faraco, mais il faut l’intégrer dans une réflexion plus globale sur l'énergie, les modes de transport, le co-voiturage et le développement de véhicules économes en carburant, précise-t-il. Et un référendum sur le prolongement ou non au-delà de 30 ans de nos réacteurs nucléaires ?  « C’est très compliqué » déclare Benoît Faraco. La FNH n’est pas « fermée » à l’idée du référendum, mais « un peu sceptique ».

 

Les 6 principes clés pour l’organisation d’un débat citoyen sur l’énergie, proposés par la Fondation Nicolat Hulot

 

1. Un débat d’un an au minimum

Pour permettre aux citoyens d’accéder à une information de qualité, indispensable pour garantir au citoyen une participation efficace, ainsi que la mise en oeuvre de processus de construction collective des choix énergétique, il est fondamental de laisser du temps au dialogue.

 

2. Miser sur des processus participatifs

Des processus innovants de participation des citoyens aux choix sur l’énergie doivent être mis en oeuvre (sondage collaboratif, conférence de citoyens…), incluant une étape préalable de formation et d’information.

 

3. Respecter la transparence pour favoriser la bonne compréhension des enjeux

Les enjeux énergétiques mobilisent une expertise importante et parfois peu accessible au citoyen. La transparence des débats est une condition sine qua none de la réussite d’un tel processus.

 

4. Garantir une expertise pluraliste donc multi-acteurs

L’Etat doit s’engager à financer, à travers un programme de recherche accessible aux ONG, des travaux scientifiques qui nourriront les débats à chaque nouvelle échéance.

 

5. Aboutir à une décision politique d’ici mi-2013

Les conclusions de la consultation citoyenne devront aboutir mi-2013 sur des objectifs et des mesures qui seront mis en oeuvre dans une loi d’orientation sur l’énergie .

 

6. Inscrire le processus dans la continuité, tous les 5 ans

Afin d’assurer la continuité de la démarche, le processus devra être évalué dans sa mise en œuvre et ses résultats. Il devra se renouveler tous les 5 ans.

 

Enfin, la Fondation Nicolas Hulot propose « qu’une commission de pilotage composée des acteurs du Grenelle de l’Environnement mais aussi des parlementaires et des citoyens, soit créée afin d’organiser cette construction collective des choix énergétiques et de faire le lien entre ses conclusions et leur mise en oeuvre par le Parlement ».  Cette commission « sera en charge de préparer les conclusions de la consultation, et servirait de cahier des charges pour la rédaction du futur projet de loi d’orientation énergétique » explique Benoît Faraco. « Cela permettra de faire enfin le lien entre les citoyens et la grande loi d’orientation sur l’énergie, qui sera la conclusion de ce débat. »


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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 10:51

2 étudiantes de l’université de Paris 1 lancent un appel en vue de monter un projet « solaire citoyen ». But : « Inventer une structure permettant à tous d’investir dans l’installation de panneaux solaires », afin d’équiper des bâtiments publics, en commençant par une ou plusieurs universités.

 

Cette belle initiative s’inscrit dans la même démarche que d’autres réalisées déjà en Allemagne. Ainsi une installation photovoltaïque de 2500 m2 sur le toit de la Freie Universität de Berlin a été inaugurée le 9 juillet 2009. Elle a été financée par un groupe de 80 étudiants et d’employés de l’université auquel se sont joints d’autres personnes.

http://www.fu-berlin.de/en/presse/fup/2009/fup_09_185/index.html

 

Un projet similaire est également en cours à l’université de Leipzig.

 

Pour le projet solaire citoyen parisien, une 1ère réunion est prévue ce soir 12 novembre

à La Caravane 35 rue Fontaine au Roi 75011, à 19 h

Infos sur http://solairecitoyen.wordpress.com

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 17:18


Lors du « Pacte des Maires » (Covenant of Mayors), le 10 février à Bruxelles, 400 villes européennes se sont engagées à réduire de plus de 20% leurs émissions de CO2 d’ici 2020.  Parmi celles-ci,
40 communes françaises ont signé le Pacte. But : Dépasser localement les objectifs fixés par l’Union Européenne aux états membres dans le cadre du paquet énergie-climat. L’initiative n’est pas réservée aux grandes villes : Les villes de toute taille ainsi que les régions sont encouragées à signer le Pacte et à prendre un engagement environnemental. En France, on compte ainsi parmi les signataires, des métropoles comme Paris, Lyon, Montpellier, et des villes comme Bourg-la-Reine et Coulaines.

   Christophe Rouillon, le maire de Coulaines (Sarthe) et Président de la Commission Europe de l’Association des maires de France (AMF), présent lors de la signature du Pacte, considère qu’il est «intéressant d’adhérer à une initiative européenne qui parle à nos concitoyens». La convention est pour lui l’occasion de structurer les actions entreprises dans sa commune de 7700 habitants. Il évoque ainsi l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les bâtiments ou l’acquisition de vélos électriques pour les agents municipaux.

 

L’appui financier de la Banque Européenne d’Investissement

 

La Banque Européenne d'Investissement (organe de financement de l’UE) veut appuyer et financer ces programmes favorisant l'efficacité énergétique et les énergies durables. Dans ce but, la BEI prévoit de créer et de gérer un fonds d'aides non remboursables, doté de 15 millions d'€ sur 2009, destiné à financer l’assistance technique nécessaire à l'élaboration de ces projets. La Banque va par ailleurs renforcer ses activités classiques de prêt en faveur de ce secteur.

 

« La semaine dernière, le Conseil d'administration de la BEI a approuvé l'octroi d'un prêt de 200 millions d'€  à la Région française de Poitou-Charentes pour l'aider à mener à bien son plan d'installation de panneaux photovoltaïques sur des bâtiments publics, industriels et commerciaux. Les services de la Banque sont également en pourparlers au sujet de projets situés à Barcelone, à Milan et dans un certain nombre d'autres grandes villes », a précisé Philippe Maystadt, président de la BEI.

 

En 2008, sur un montant de plus 10 milliards d'€ prêté par la BEI dans le secteur énergétique, plus de 20 % sont allés à des projets relatifs aux énergies renouvelables. Parallèlement, la BEI a également prêté, en 2008, 2,6 milliards d'€ pour des réseaux urbains de transport public. Ce sujet sera le thème principal du Forum BEI 2009 qui se déroulera à Barcelone les 12 et 13 mars. Infos sur les manifestations prévues dans le cadre de ce Forum sur le site de la BEI : http://www.eib.org/about/events/eib-forum-2009-barcelona.htm

 

Sources :

http://www.euractiv.fr/energie/article/environnement-400-villes-engagent-depasser-objectifs-europeens-001364

http://www.eib.org/projects/press/2009/2009-020-eib-to-support-europes-cities-and-regions-in-promoting-energy-efficiency.htm

NB : Il y a une petite erreur sur le site euractiv. L’EIB m’a précisé qu’il s’agit bien d’un fonds d’aide de 15 millions d’€ et non de 15 milliards comme l’annonce Euractiv.

 

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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 13:00


La Fondation Europe+ a souhaité, quelques jours avant la Présidence Française de l’Union Européenne et, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, lancer la première plateforme transatlantique pour les technologies de l’environnement (« Transatlantic Green Platform »), le 5 juin à La Baule (44). Cette initiative est organisée en collaboration avec plusieurs Etats membres de l’Europe (Italie, Espagne, France, Scandinavie) et 2 Etats américains, la Californie et le Texas. Europe + entend alimenter « les contenus et avancées de la Présidence sur ce sujet ».

 

Au programme : Débats et table-rondes sur le sujet «Comment développer la R&D en faveur des énergies renouvelables ?» à travers les thématiques « transfert de technologique», « politiques publiques incitatives »,  «financement de la recherche et des entreprises innovantes ».

 

Près de 200 acteurs (entreprises innovantes, investisseurs, chercheurs) sont attendus. Les principaux représentants des groupes européens de l’énergie (GE, Siemens, Total, BP, EDF, GDF, ENI, Endesa, Areva, Iberdrola, E.ON…) seront présents. 80 acteurs texans et californiens participeront à une délégation coordonnée par l’université de Sacramento.

 

Jean-Louis Borloo, Ministre de l’Ecologie, de l’Energie du Développement Durable et de l’Aménagement du territoire, et Arnold Schwarzenegger, Gouverneur de Californie, interviendront lors de la séance de clôture.

 

Infos sur www.labaulewic.org

 

La Fondation Europe+ a été créée par Ernst & Young et le groupe PGA (groupe de distribution automobile européen). Elle est co-présidée par Patrick Gounelle, CEO France et Europe du Sud de Ernst & Young, et Pierre Guénant, Président du Groupe PGA.  Son Directeur Général est Patrice Lefeu. Objectif d’Europe +: promouvoir l’attractivité de l’Europe et de ses territoires à travers un « Think Tank » (groupe de réflexion et d’influence). Elle organise chaque année le « World Investment Conference » à la Baule.

 

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 13:12


Sorte de « Plan Climat » pour les facs et les écoles supérieures, lancée par
Solar Generation (une initiative de Greenpeace promue dans plusieurs pays), l’opération Campus Vert a recueilli l’adhésion de 22 campus français. Objectif : Développer l’efficacité énergétique des locaux et contribuer à l’essor des énergies renouvelables. Les actions proposées par les étudiants, sont variées et plutôt bien inspirées.

Parmi les projets innovants :

 

- Le projet Solar’ité lancé par les étudiants de Chambéry (Savoie) prévoit d’installer 50 m2 de panneaux photovoltaïques sur le toit d’un bâtiment de la Ville en faisant appel aux habitants qui acceptent de financer l’opération en prenant des parts (20 euros la part). But : convaincre 1500 citoyens d’ici septembre 2008. La ville de Chambéry, partenaire, met à disposition le toit d’un bâtiment pour y installer ce « panneau en commun ». On pourra visiter l’installation dès qu’elle sera opérationnelle et suivre la production d’électricité en temps réel sur le net.

 

- L’Université de Strasbourg a inauguré un "Festival 1,2,3 Soleil", et a monté diverses opérations : Une campagne d’informations sur les éco-gestes,  une journée blackout,  un service de covoiturage, etc… Parmi les projets en cours : La réalisation d’abris vélos solaires et la rédaction d’un éco-guide de l’étudiant.  

 

- A Centrale Marseille, les étudiants de l’association Ingénieurs Sans Frontières ont réussi à influencer un appel d’offres de la Ville, afin que le nouveau bâtiment des élèves soit HQE et autonome en énergies via l’installation d’énergies renouvelables.

 

Plus d’infos : http://www.greenpeace.org/france/solargeneration/

 



 

Autre initiative : Les Trophées Planet-D

 

Planet-D, une association qui veut promouvoir « une vision économique et pragmatique du développement durable », a créé les Trophées Planet-D,  pour primer les projets de d’efficacité énergétique et environnementale des associations étudiantes (écoles et universités). Les prix vont de 1500 à 5000 euros et incluent aussi des conseils (fournis par les entreprises partenaires de Planet D) pour concrétiser le projet.

Inscriptions avant le 30 avril 2008. Infos sur www.planetd.fr

 

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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 00:11


On appréciait déjà bien ces réunions inspirées des « cafés philo » où chacun, spécialiste ou néophyte, peut venir discuter d’un sujet traitant d’énergie dans l’ambiance sympa d’un café. L’EDIF (Association Energies Durables en Ile de France) lance, à partir du mois de mai, le Café Pro, un rendez vous pour permettre à tous ceux qui ont un projet ou qui travaille dans les énergies renouvelables, d’échanger idées, compétences, cartes de visite ou CV.

 

Le 1er Café Pro se tiendra le 19 mai de 18h30 à 19h30, juste avant le Café Energie.


Le lieu : Péniche Antipode 69, Quai de la Seine, 75019  Paris  (Métro Stalingrad, Bus 54)

 

Le Café Energie qui suit, de 19h30 à 21h30 (au même endroit) traitera des perspectives énergétiques du Grenelle de l’environnement. Cyrielle Den Hartigh, chargée de campagne changements climatiques de l’association Les Amis de la Terre, commentera les décisions issues des réflexions du groupe 1.


  
Pour rappel : Le groupe 1 du Grenelle de l'environnement avait pour thème : Lutter
contre les changements climatiques et maîtriser l'énergie. Les conclusions de ce groupe ont permis de fixer un certain nombre d’objectifs. Ce groupe du Grenelle de l’environnement a permis de réunir un panel important d'acteurs du monde de l’énergie en France qui n’avait pas forcément l’habitude de discuter ensemble: représentants d’ONG, industriels, collectivités locales, syndicalistes, représentants du gouvernement. Plusieurs mesures ont semblé faire consensus comme la nécessité d’imposer des normes de construction exigeantes sur le plan énergétique, de favoriser les produits à faible teneur en carbone et peu énergivores, de développer des énergies renouvelables, de développer des transports ferroviaires et fluviales, de lancer des plans climat-énergie et d’aménager des écoquartiers....

 

Parmi les questions en débat : Quelles sont les prochaines étapes de ce processus ? Quelles sont les perspectives pour l’économie ? Quels sont les points forts et les limites des décisions de ce groupe du Grenelle ?

 

Contact : Energies Durables en Ile-de-France 17 rue Curial 75019 Paris Tel : 01 42 09 66 75 www.edif.asso.fr 

 

 

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