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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 20:12

Les bonnes nouvelles étant rares, celle-ci mérite un peu d’attention.

 

La 4ème édition du baromêtre IFOP/ Qualit’Enr * sur la place des énergies renouvelables chez les français,  révèle que : 37% des ménages français ont l’intention de s’équiper en systèmes d’énergies renouvelables (dont 65% d’ici 2 ans), et 81% des français jugent aujourd’hui que les ENR permettent de faire des économies sur leur facture. Signe des temps, à conditions économiques égales, près de 9 français sur 10 préféreraient consommer en priorité l’énergie produite avec une installation photovoltaïque domestique : 72% se prononcent pour consommer l’électricité solaire et vendre le surplus au réseau, 16% sont prêts à consommer leur production et offrir le surplus à une association d’intérêt général, alors que 12% seulement déclarent vouloir vendre toute l’électricité produite.

 

L’insert bois, en tête des équipements jugés fiables

 

Si la confiance envers les équipements d’énergies renouvelables cède un peu de terrain par rapport à l’année dernière, elle est toujours très élevée.  C’est l’insert bois qui a la cote la plus haute  (79% lui font plutôt confiance /tout à fait confiance), suivi par la pompe à chaleur (79%), le poêle à bois (78%), la chaudière à bois (77%), le système solaire combiné chauffage /eau chaude (76%), le chauffe-eau solaire (74%) et les panneaux photovoltaïques (68%).

 

Les français moins décidés à encourager les différentes filières énergétiques

 

Effet conjugué de la crise et d’un grand ras-le-bol fiscal ? A la question « quelles filières faut-il encourager pour la production de chaleur et d’électricité » ?, toutes les filières régressent par rapport au baromètre précèdent.  Toutefois, 90% des français souhaitent quand même que soient encouragées les énergies renouvelables. Bien qu’en baisse de 6 points, les ENR arrivent  largement en tête, devant le gaz naturel (66%), le nucléaire (45%), le gaz de schiste (24%), le charbon et le fioul (21% chacun).

 

Des factures énergétiques attendues en hausse

 

Plus de 9 ménages sur 10 (91%) considèrent toujours leur facture énergétique élevée, et plus de 8 ménages sur 10 (78%) s’attendent à voir leur facture augmenter dans les deux ans à venir.

 

Des professionnels de mieux en mieux perçus

 

La confiance dans les installateurs d’équipements énergétiques s’améliore (63% de réponses positives) mais 1 français sur 2 ignore qu’il faudra faire appel, à partir du 1er juillet 2014, à des installateurs qualifiés «Reconnu Garant de l’Environnement » pour percevoir les aides publiques.

 

A noter : Le panneaux photovoltaïques ne sont plus éligibles au crédit d’impôt.

 

 (*) Enquête IFOP réalisée sur un échantillon de 1004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne du 2 au 6 janvier 2014.

Toute l’enquête sur :

http://www.qualit-enr.org/actualites/barometre-ifop-2014-francais-et-enr

 

Sur l’autoconsommation solaire, une étude est en cours à la DGEC (Direction Générale de l’Energie et du Climat). Les conclusions sont attendues au printemps. Le pire n’est jamais sûr. Restons zen. D’ailleurs, puisqu’il en est encore temps, je vous souhaite une BONNE ANNEE 2014.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 22:14

 

Le Syndicat des Energies Renouvelables réagit. Il dénonce « un nouveau coup porté à une filière déjà malmenée » et une mesure en contradiction avec la volonté annoncée par le gouvernement de soutenir la reprise de l’activité solaire de Bosch.

 

Le communiqué de SER-SOLER :

 

Les particuliers qui installent un équipement phovoltaïque, bénéficient encore d’un crédit d’impôt de 11 %. Le marché domestique représente, aujourd’hui, dans un marché en berne, un quart de la puissance raccordée au réseau. SER-SOLER a rappelé récemment que les mesures d’urgence adoptées en début d’année se sont malheureusement avérées insuffisantes pour endiguer la baisse des marchés. La suppression du Crédit d’impôt pourrait porter le coup fatal au segment résidentiel et priver l’industrie installée en France d’un débouché essentiel.

Le Commissariat Général au Développement Durable a confirmé, récemment, une baisse très importante des raccordements des installations photovoltaïques – de 78 % entre le premier semestre 2012 et le premier semestre 2013. Cette baisse s’est déjà traduite par la fermeture de plusieurs sites industriels.

L’adoption par le Parlement de la suppression du crédit d’impôt apparaîtrait comme une mesure contradictoire avec la volonté des pouvoirs publics de sauver des unités de production de panneaux photovoltaïques, comme celle de Bosch, qui emploie plus de 200 personnes à Vénissieux.

« A très court terme, même si les professionnels travaillent déjà avec les services de l’Etat pour élaborer de nouveaux modes de soutien à la filière photovoltaïque, notamment l’autoconsommation et la programmation pluriannuelle des appels d’offres, il faut prendre des mesures concrètes et cohérentes pour relancer le marché », insistent, une fois encore, Jean-Louis BAL et Arnaud MINE, respectivement Président du SER et Président de SER-SOLER.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 19:20

 

En réaction au discours du Président de la République vendredi, le Syndicat des Installateurs du Photovoltaïque Résidentiel demande que le photovoltaïque résidentiel soit éligible aux mesures d’aides à la rénovation thermique annoncées.


Le communiqué du SIPR :

 

Le SIPR a pris connaissance des mesures annoncées hier par le Président de la République François Hollande lors de son allocution d’ouverture à la conférence environnementale.

Pour le SIPR, les mesures d’aides à la rénovation thermique annoncées (TVA réduite, création du Fonds National de garantie, subvention pour les foyers modestes), vont dans le bon sens : elles mettent un enjeu collectif, la transition énergétique, à la portée de tous les Français. De plus, ces mesures sont créatrices d’emplois « non délocalisables, correctement rémunérés et utiles » comme l’a rappelé le Président de la République dans son allocution.

Pour ces deux raisons, le SIPR demande l’assurance de voir les installations photovoltaïques résidentielles éligibles aux mesures d’aides à la rénovation thermique présentées hier ;

Le SIPR fait valoir la disponibilité de la technologie : « le photovoltaïque résidentiel reste l’énergie renouvelable la plus accessible aux Français : 3 millions de foyers y sont éligibles en France pour 280 000 équipés à ce jour (selon ERDF juin 2013), et 92% des Français souhaitent voir l’énergie solaire se développer prioritairement en France (Sondage CSA) ».

D’autre part, « il y a urgence à sauver la filière » qui, selon la Cour des comptes, a perdu 13 500 emplois (soit 43% d’emplois en moins) depuis 2010.

Pour David Haïun, Président du SIPR : « Ces mesures constituent potentiellement une bonne manière de sauver le photovoltaïque résidentiel, en première ligne de la transition énergétique. »

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 11:30

 

A la suite du Plan de relance pour les énergies renouvelables présenté à la presse, le Syndicat des Energies Renouvelables précise dans un communiqué ses propositions pour faire évoluer le cadre réglementaire  du photovoltaïque et demande un tarif "bien dimensionné" pour les installations en surimposition.

 

Le communiqué du SER :

 

Le Syndicat des énergies renouvelables a présenté mardi son plan de relance des énergies renouvelables en France. Parmi les propositions du SER figure la demande de faire évoluer le cadre réglementaire concernant l’intégration au bâti des systèmes photovoltaïques. En parallèle, et ce, sans modifier les tarifs actuellement en vigueur pour l’intégré au bâti, le SER demande que soit créé, pour les bâtiments existants et jusqu’à 100 kW, un tarif bien dimensionné pour les installations en surimposition.

Depuis 2006, les arrêtés successifs fixant les tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque prévoient une prime aux installations dites « en intégration au bâti », c’est-à-dire celles dont les panneaux photovoltaïques viennent remplacer la couverture et assurent la double fonction de production d’électricité et d’étanchéité (à la différence des installations dites « en surimposition au bâti », où les panneaux sont rapportés à la couverture existante et n’assurent pas la fonction d’étanchéité).

La spécificité française de l’intégré au bâti, unique au monde, a permis l’émergence d'une filière industrielle française d’excellence et un savoir-faire spécifique en matière d’installation des procédés, qui commencent à s’exporter dans la construction neuve partout en Europe, et qu’il convient de préserver et de soutenir.

Néanmoins, la mise en œuvre de cette technologie pâtit aujourd’hui de certaines contraintes réglementaires, qui pénalisent le développement de la filière et qu’il convient de lever.

 

C’est pourquoi le SER propose, pour l’intégré bâti, de :

- Supprimer le Comité d'Evaluation des produits photovoltaïques Intégrés au Bâti (CEIAB).

Instauré en 2010, ce comité édicte des critères de dépassement par rapport à la couverture artificiels et très contraignants pour les procédés intégrés, parfois en contradiction avec les dispositions des DTU* et des Avis Techniques du CSTB**, ce qui peut être source de problèmes. De surcroît, ces critères sont en pratique invérifiables sur le terrain. Enfin, le CEIAB n’a pas de statut juridique comme l’a précisé le Conseil d’Etat dans sa décision du 25 juin 2012. Pour ces raisons, le SER demande que cette instance soit supprimée.

- Supprimer l’obligation de retirer les couvertures en bon état pour mettre en œuvre les systèmes en intégration simplifiée au bâti

L’arrêté tarifaire actuel impose de remplacer systématiquement les couvertures des bâtiments pour mettre en œuvre les systèmes en intégration simplifiée (procédés photovoltaïques remplaçant la couverture mais où l’étanchéité est réalisée par une sous-couche, un bac acier par exemple). Cette disposition s’applique à tout type de couverture, y compris les couvertures neuves. Pour ces dernières, le SER demande que cette exigence, source de surcoût inutile, soit levée.

- Donner la possibilité d’incliner les panneaux sur les toitures-terrasses

L’arrêté tarifaire actuel impose que les systèmes photovoltaïques en intégration simplifiée au bâti soit parallèles au plan de la toiture. Cette contrainte a des conséquences particulièrement défavorables pour les toitures-terrasses ; en effet,  des panneaux photovoltaïques installés horizontalement perdent une part significative de leur rendement. Afin d’augmenter l’intensité énergétique des surfaces équipées, le SER demande que soit levée la contrainte de parallélisme pour toutes les installations équipant des toitures-terrasses disposant d’un acrotère.

 

En parallèle de ces trois mesures, le SER propose :

- D’instaurer un tarif bien dimensionné pour les installations en surimposition pour les bâtiments existants. Dans certains cas, il n’est pas possible de poser une installation photovoltaïque intégrée au bâti sur une couverture existante, il faut alors avoir recours à la surimposition. Mais avec les tarifs existants, la possibilité d’ouvrir un marché de la surimposition n’est pas possible économiquement. C’est la raison pour laquelle le SER propose de créer un tarif dédié, correctement dimensionné, pour les installations en surimposé sur des bâtiments existants.

 

« Les mesures que nous préconisons, tout en préservant la spécificité française de l’intégré au bâti, participeraient, au côté des autres mesures de notre plan pour le photovoltaïque, à la relance de l’activité de nos entreprises avec des coûts de production optimisés pour la collectivité », déclarent Jean-Louis BAL et Arnaud MINE, respectivement Présidents du SER et de SER-SOLER.

 *DTU : Documentation Technique Unifiée

**CSTB : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment

 

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 17:21

 

Le GPPEP (Groupement des Particuliers Producteurs d’Electricité Photovoltaïque), qui compte 2000 adhérents, alerte une nouvelle fois sur les risques d’incendie liés aux panneaux photovoltaïques Scheuten équipés de certains boitiers Solexus. Susceptibles de s’enflammer dans les installations intégrées au bâti, ils sont à l’origine de sinistres qui ont détruit l’an dernier 12 maisons.

Selon Joël Mercy, Président du GPPEP, 5000 à 10000 installations de particuliers (sur 300 000 en France) seraient équipées de ces panneaux. Si les propriétaires ont bien reçu la consigne de couper leur installation, certains pourraient être tentés de passer outre ou de redémarrer la production, faute de dédommagements pour leurs pertes. Beaucoup sont en effet en difficulté pour rembourser le crédit souscrit pour l’achat des panneaux.  Il existe pourtant des solutions techniques simples, explique Joël Mercy, on peut par exemple remplacer les boitiers Solexus par des boitiers Costal, ou échanger les panneaux contre d’autres. Des entreprises ont fait des propositions techniques et financières intéressantes.  Mais les assureurs (MAIF, MACIF, Groupama,…) qui ont pourtant pris la mesure du problème à travers des analyses, font la sourde oreille, et AIG, l’assureur de Scheuten, refuse de payer. Depuis son dépôt de bilan en février 2012, Scheuten a été repris par le chinois Aiko Solar Energy Technology, et la nouvelle entité, Scheuten Solar, n’assure pas les garanties du matériel précèdent.  Face à cette situation bloquée, le GPPEP veut alerter les élus et les pouvoirs publics pour trouver des solutions.

Le site du GPPEP www.gppep.org

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 12:54

 

Le Syndicat des Energies Renouvelables évoque des décisions inadaptées « qui mettent la filière en danger et qui sont de nature à générer la disparition de milliers d’emplois ».

 

Le communiqué de SER-SOLER :

Il y a six mois, à l’occasion de la conférence environnementale, le gouvernement s’était engagé à mettre en œuvre, très rapidement, des mesures d’urgence pour sauver une filière photovoltaïque en grand danger malgré son intérêt stratégique. Après l’annonce, le 26 mars, par le Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, de la refonte du cadre de l’appel d’offres simplifié, force est de constater que le bilan de ces mesures est particulièrement décevant et compromet à court terme l’avenir de la filière.

SER-SOLER rappelle que les chiffres de raccordement du photovoltaïque se sont effondrés, passant de 241 MW au troisième trimestre 2012 à 75 MW au quatrième trimestre, ce qui constituait une sérieuse alerte sur le niveau d’activité de la filière. C’est la raison pour laquelle les professionnels attendaient avec impatience la concrétisation des mesures d’urgence promises pour assurer la survie de la filière jusqu’à l’adoption de la loi de programmation sur l’énergie.

Contre toute attente, et malgré les engagements des pouvoirs publics, l’annonce le 26 mars 2013 d’un nouvel appel d’offres simplifié concernant les installations de 100 à 250 kW, et de l’arrêt prématuré de l’ancienne procédure qui devait assurer la continuité de l’activité des entreprises, se traduit en réalité par, au mieux, 13 mois de suspension d’activité pour les acteurs sur ce segment de marché.

Déjà, l’appel d’offres de 400 MW pour des installations de puissance supérieure à 250 kW, lancé le 13 mars dernier, n’a pas rassuré les professionnels. En effet, les critères de sélection choisis et le mode de notation proposé ne permettent pas d’assurer le niveau de visibilité nécessaire pour envisager des investissements industriels pour les fabricants implantés en France, et d’assurer la qualité des projets développés.

Ainsi, ces décisions sont de nature à déclencher la disparition de la majorité des milliers d’emplois qui subsistaient dans la filière. Dans un tel contexte, l’objectif gouvernemental de développer 1 000 MW en 2013 semble hors de portée.

Jean-Louis Bal, Président du SER, et Arnaud Mine, Président de SOLER et Vice-président du SER, déclarent : « Etant donnée la situation de crise que connait la filière photovoltaïque, et l’inadéquation des mesures décidées, nous demandons à être reçus par la ministre pour revoir sans délai l’ensemble des dispositions concernant les installations photovoltaïques de puissances supérieures à 100 kW. »
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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 13:19

 

Qualit’ENR, l’organisme qui gère les qualifications professionnelles dans le secteur des ENR, rappelle dans un communiqué l’intérêt du solaire thermique « qui s’impose logiquement » avec la RT 2012, en vigueur depuis le 1er janvier 2013. Cette nouvelle réglementation thermique pour l’habitat individuel neuf  a pour objectif de limiter les consommations énergétiques avec une division par 3 de l’énergie primaire consommée (50kWh d’énergie primaire/m2/an) par rapport à la réglementation précédente (RT 2005). Elle impose le recours aux ENR pour les maisons individuelles ou accolées. Pour la production d’eau chaude et de chauffage, le solaire thermique s’avère l’une des solutions les plus performantes.

"Avec le solaire thermique, on connaît à l’avance et sans surprise le prix du kWh fourni par l’équipement : c’est celui de l’investissement de départ (avec la maintenance) divisé par le nombre de kWh produits par l’installation pendant sa longue durée de vie, ce que l’installateur Qualisol est en mesure de déterminer lors du devis", souligne le communiqué de Qualit’ENR.

Une étude de Pouget Consultants pour Enerplan en février 2012 place le solaire thermique comme la meilleure solution pour répondre aux exigences de la RT 2012 pour les postes «eau chaude» et «chauffage», avec la hiérarchie suivante :

1. Système solaire combiné, avec appoint gaz ou fioul

2. Chauffe-eau solaire individuel (CESI) associé à une chaudière bois

3. Chauffe-eau solaire individuel « compact » couplé à une chaudière à condensation gaz

 

Pour miser sur la qualité

 

Qualtit’ENR rappelle qu’une installation de qualité exige un bon installateur et du bon matériel. Les installateurs Qualisol s’appuient sur les labels « Ô Solaire » ou « NF CESI ». « Ô solaire » est le label de qualité créé par Enerplan et soutenu par l’ADEME qui identifie clairement les matériels solaires thermiques domestiques (CESI et Systèmes Solaires Combinés) conformes aux exigences françaises et européennes. Les équipements sont vendus sous forme de kits (ballon + capteur + régulateur) pour aider dans le choix d’un matériel fiable. « Ô Solaire » est également une référence qui facilite l’octroi des aides locales et nationales destinées aux particuliers.

Infos pratiques sur le solaire thermique sur le site de Qualit’EnR : http://www.qualit-enr.org/particuliers/solaire-thermique

 

Ce qu’il faut retenir de la RT 2012 dans l’habitat résidentiel

 

Les 5 usages pris en compte pour répondre à la RT 2012 :

- Le chauffage

- Le refroidissement

- La production d’eau chaude sanitaire

- L’éclairage

- Les auxiliaires (pompes et ventilateurs)

 

Les 5 principes de base :

- Une excellente isolation thermique des parois vitrées et opaques

- Une enveloppe parfaitement étanche à l’air

- Une ventilation optimisée

- Des équipements de chauffage performants

- L’obligation d’intégrer des énergies renouvelables.

 

Source : Communiqué de Qualit’ENR

 

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 23:17

 

Les principales annonces gouvernementales du 7 janvier présentées par Delphine Batho, dans le cadre d’une visite en Mayenne chez MPO (fabricant de cellules PV à haut rendement).

 

-   1000 MW de solaire en 2013 et donc doublement du  volume cible (jusque-là de 500 MW par an). But : « relancer la filière photovoltaïque en France, en réorientant la politique de soutien vers la mise en place d’une filière industrielle durable créatrice de valeur ajoutée sur le territoire national, permettant de réduire le déficit commercial du secteur solaire qui est estimé à 1,35 Milliards d’€ en 2011 ».

 

-    Lancement début 2013 d’un nouvel appel d’offres avec un objectif de 400 MW. Le dossier a été transmis par Delphine Batho à la CRE. Les 400 MW se répartissent en 200 MW de technos innovantes (photovoltaïque à concentration et tracker solaire), 200 MW de technos matures (installations PV sur ombrières de parking et sur bâtiments). But : « valoriser la compétitivité-coût des projets proposés, mais aussi leur contribution à la protection de l’environnement ainsi qu’à la recherche, au développement et à l’innovation ».

Caractéristiques : Encourager les projets qui s’implantent sur les friches industrielles, les zones polluées et autres espaces « à faible valeur concurrentielle » pour éviter les conflits d’usage avec les terres agricoles et l’impact sur la biodiversité ; Prise en compte de l’impact carbone ; Garanties bancaires assouplies pour faciliter la candidature de PME.

 

Calendrier prévisionnel  du 1er volet de cet appel d’offres :

Février / Mars 2013 : publication du cahier des charges au Journal Officiel de l’UE

Août / Septembre 2013 : date limite de remise des offres par les candidats

Février / Mars 2014 : désignation des lauréats de l’appel d’offres.

Février / Mars 2016 : date limite de mise en service des projets lauréats.

 

Un second appel d’offres sera lancé au cours de l’année 2013.

 

- Pour les installations moyennes (entre 100 et 250 kWc) sur bâtiment, un système d’appel d’offres simplifié a été mis en place. Le volume cible est le même, 120 MW, mais avec 3 tranches de 40 MW (au lieu de 4 tranches de 30 MW). Son cahier des charges prévoit un critère d’évaluation carbone.

Calendrier prévisionnel :

Février / Mars 2013 : publication du cahier des charges au Journal Officiel de l’UE

Août / Septembre 2013 : date limite de remise des offres pour la 1ère période

Novembre 2013 : désignation des lauréats de la 1ère période

Mai 2015 : mise en service des projets lauréats de la 1ère période.

 

-  Pour les petites installations (inférieures à 100 kWc) : Doublement du volume (400 MW contre 200 MW) et bonification du tarif d’achat (jusqu’à 10%) pour les panneaux fabriqués en Europe. Egalement : Revalorisation de 5% des tarifs des installations en intégré simplifié au bâti.

Ces mesures tarifaires devraient s’appliquer aux installations ayant fait leur demande complète de raccordement à partir du 1er octobre 2012. Elles prendront effet à la date de publication de l’arrêté.

 

-    Baisse du T5 de 20%, comme prévu, mais possibilité d’une bonification jusqu’à 10% également. Applicables à partir du 1er octobre 2012.

 

-   Les trois tarifs T1, T2 et T3 pour les installations photovoltaïques intégrées au bâti situées sur des bâtiments résidentiels (T1), sur des bâtiments d’enseignement ou de santé (T2) ou sur d’autres bâtiments (T3) sont fusionnés en un tarif T1 unique (égal à la valeur de l’ancien tarif T1), applicable à toutes les installations intégrées au bâti de puissance inférieure à 9kWc.

 

Ce qui reste inchangé : la dégressivité trimestrielle des tarifs, la procédure d’appel d’offres pour les installations au dessus de 100 kWc.

 

Selon le communiqué du Ministère du Développement Durable, « l’ensemble de ces mesures génèrera des investissements de plus de 2 milliards d’euros et permettra la création ou le maintien d’environ 10000 emplois. Leur coût annuel pour la collectivité est estimé à entre 90 et 170 millions d’euros, soit environ 1€ à 2€ par an en moyenne par ménage »

 

Les réactions des professionnels :

 

SER-SOLER a salué cette initiative et approuvé les annonces tout en regrettant « la baisse de 20 %, qui plus est, rétroactive, au 1er octobre 2012, du tarif T5 auquel sont éligibles, en particulier, les centrales au sol »,  le caractère rétroactif constituant un préjudice pour les entreprises qui se sont positionnées sur ce segment de marché.

« Nous sommes satisfaits de la majorité des mesures annoncées aujourd’hui. Elles permettront à l’outil industriel de traverser la période à venir jusqu’aux conclusions du débat sur la transition énergétique dont nous espérons qu’elles fixeront un cap ambitieux à la filière photovoltaïque française. Le SER apportera des propositions précises pour la construction d’un nouveau modèle de développement du photovoltaïque dans notre pays», conclut Arnaud MINE, Président de SER-SOLER.

 

Le CLER considère que « la hausse de l’objectif est une bonne nouvelle » mais critique la hausse de 5% du tarif pour l’intégré simplifié au bâti et aurait préféré une régionalisation des tarifs. Le CLER regrette aussi la baisse de 20% du T5, « une très mauvaise nouvelle », considérant qu’il aurait mieux valu « encadrer les projets » et « rester strict sur le plafond des 12 MW ».

 

Le point de vue de l’avocat Arnaud Gossement :

http://www.arnaudgossement.com/archive/2013/01/07/solaire-la-ministre-de-l-ecologie-presente-des-mesures-d-urg.html#more

 

De mon côté c’est bizarre, mais j’ai du mal à croire à ces mesures tarifaires rétroactives. Ne vont-elles pas déclencher une foule de recours ?  De là à ce que tout l’échafaudage sombre dans le marécage de l’insécurité juridique… Mais j’espère sincèrement me tromper.

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 15:55

 

Voici le communiqué de SER-SOLER :

 

Le photovoltaïque dans la CSPE : Halte aux idées reçues

 

Faisant suite à la délibération de la Commission de Régulation de l’Energie, relative aux charges de service public de l’électricité (CSPE) pour 2013, dont une partie est dédiée au soutien des énergies renouvelables, le gouvernement a annoncé une hausse des factures d’électricité de 2,5 % l’année prochaine. Or, au-delà du fait que cette mesure permet de financer toutes les dépenses de service public et pas seulement les énergies renouvelables comme cela est parfois avancé, le modèle aujourd’hui en vigueur pour le calcul de la CSPE, qui ne fait pas la distinction entre productions centralisées et décentralisées, fait peser à tort sur les consommateurs des coûts de distributions sans fondement de ces énergies et ainsi est préjudiciable au solaire photovoltaïque dès lors qu’il génère une production d’électricité à proximité immédiate des lieux de consommation.

 

Toutes les filières de production d’électricité ont fait et font l’objet de financements publics indispensables, soit pour leur développement technologique, soit pour la mise en place des infrastructures publiques nécessaires. Pour le photovoltaïque, les chiffres donnés sont imputables aux contrats signés entre 2006 et 2010 qui ont permis de lancer cette filière énergétique en France et de créer près de 18 000 emplois.

 

Aujourd’hui, les prix de revient de cette forme d’énergie poursuivent une courbe d’apprentissage particulièrement rapide et sont sans commune mesure avec ce qu’ils étaient il y a encore quelques mois, au point que, dans certaines configurations précises, de nouveaux modèles de développement basés sur le principe de l’autoconsommation à l’échelle d’un bâtiment ou d’un îlot urbain, commencent à trouver leur équilibre économique en regard du prix de l’électricité distribuée.

 

Dès lors, comparer le prix de revient du photovoltaïque décentralisé avec le prix de gros de l’électricité (qui exclut l’intégralité des coûts de son acheminement par les réseaux électriques de transport et de distribution), comparaison menée dans l’établissement de la CSPE, n’est pas justifié.

 

De plus en plus d’acteurs, privés ou publics sont préoccupés par le renchérissement futur de leur facture d’électricité. Dans certaines configurations favorables, le photovoltaïque, avec des prix de revient qui convergent vers la compétitivité et stables sur des périodes de 20 voire 30 ans, répond à cette inquiétude. Ces changements profonds nécessitent dès aujourd’hui une réorientation des pratiques qui sont ancrées dans le paysage électrique français, notamment en ce qui concerne l’estimation des coûts réseaux pour ces applications, dont la production a vocation à être entièrement consommée sur place ou à proximité immédiate.

 

 « En parallèle, et jusqu’à ce que ce nouveau modèle de développement prenne le relais de l’ancien, déclare Arnaud MINE, président de SER-SOLER, il est essentiel pour la survie de notre filière de mettre en application les mesures que nous demandons depuis plus de six mois au gouvernement : relever les tarifs pour les installations de puissance inférieure à 100 kW ; mettre en place une bonification tarifaire en fonction de l’origine européenne des modules ; publier les résultats des appels d’offres simplifiés qui ne sont plus connus depuis juillet ; enfin, lancer un nouvel appel d’offres pour les grandes installations avec des volumes et des fréquences suffisants pour maintenir et développer l’activité de nos entreprises ».

 

Remarque : Ce communiqué suscite quelques questions – Le mode de calcul de la CSPE est-il bien pertinent ? Si ce n’est plus le cas, pourquoi ne pas proposer un autre mode de calcul qui prendrait en compte la variable «décentralisée » des ENR et son économie pour  le réseau ? Si la hausse de la CSPE pour le photovoltaïque est en grande partie imputables aux « contrats signés entre 2006 et 2010 », n’est-il pas légitime de savoir qui sont les bénéficiaires de ces contrats dont certains encombreraient toujours la file d’attente ?

A suivre…

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 00:02

 

Le SER (Syndicat des Energies Renouvelables) déclare dans un communiqué souhaiter « que la concertation avec le gouvernement permette la finalisation de mesures pour une croissance vertueuse et raisonnée de la filière ».

 

Au sujet des dispositions présentées lors du Conseil Supérieur de l’Energie du 13 novembre dernier, à savoir :

-   La hausse de 5 % du tarif pour les installations respectant les critères d’intégration simplifiée au bâti jusqu’à 100 kW (tarif T4), et le plafonnement des baisses tarifaires à 20 % sur quatre trimestres consécutifs,

-   La revalorisation des tarifs pour les installations sur bâtiment jusqu’à 100 kW, sous réserve que les panneaux soient d’origine européenne. La bonification serait de 5 % ou 10 % suivant le degré d’intégration européenne,

le SER précise : « Ces mesures étaient attendues avec impatience par la profession. La bonification liée au contenu industriel européen constitue une excellente nouvelle pour les fabricants qui se trouvent, depuis mars 2011, soumis aux effets conjuguées de baisses trimestrielles tarifaires inadaptées à la décroissance de leurs coûts de production, et d’une concurrence hors-européenne exacerbée sur les prix. Afin que l’effet de cette bonification soit maximal pour les industriels, il convient néanmoins qu’elle entre en application en même temps que les nouveaux tarifs (et non le 1er mars 2013, comme proposé actuellement) ».

 

Le SER est opposé à une baisse de 20% du tarif T5 :

 

Suite du communiqué : En parallèle de ces mesures d’urgence, le gouvernement propose, rétroactivement à compter du 1er octobre 2012, une baisse de 20 % du tarif de base (tarif T5) auquel sont éligibles toutes les installations photovoltaïques, en particulier les centrales au sol jusqu’à une puissance de 12 MW. Ainsi, de 102,4 €/MWh, le tarif pour ce type d’installation serait ramené à 84,0 €/MWh, obérant de fait le développement de nouveaux projets.

Cette disposition suscite la crainte des professionnels : en effet, cette baisse de tarif intervient au moment où la baisse des coûts permet enfin aux projets de trouver leur équilibre économique.

Par conséquent, les professionnels attendent, non seulement, la publication des nouveaux tarifs revalorisés, mais aussi une redéfinition claire des autres outils de soutien à la filière, outils devant permettre des retombées économiques locales certaines pour la collectivité. Ainsi :

-  SER-SOLER est prêt à réfléchir à un modèle dont les composantes seraient le développement industriel sur toute la chaîne de valeur, un volume de projets suffisant à des coûts maîtrisés pour la collectivité, et favorisant les projets bien intégrés au système électrique, modèle qui ne peut se résumer à une baisse de 20 % du tarif T5 en vigueur ;

-  Il est essentiel que les résultats des appels d’offres dits « simplifiés », pour les installations de puissances comprises entre 100 et 250 kW sur bâtiment et portant sur des volumes très limités (30 MW par trimestre), continuent d’être délivrés, pour ne pas créer de nouvelle rupture dans l’activité des entreprises. En parallèle, il convient de lancer dès à présent une réflexion sur le cahier des charges de l’appel d’offres qui lui succédera.

-  Enfin, en ce qui concerne le prochain appel d’offres pour les installations solaires supérieures à 250 kW, SER-SOLER contribue déjà activement à la définition du cahier des charges en concertation avec le gouvernement, en particulier sur le contenu industriel et sur l’intégration du photovoltaïque dans les systèmes électriques locaux (îlots, quartiers, agglomérations, etc.)

Les professionnels du photovoltaïque, réunis au sein de SER-SOLER, demandent donc avec insistance à disposer d’un mécanisme de soutien de tous les segments de marché, dont les principes favorisent un développement vertueux et pérenne de cette forme d’énergie, avec des niveaux et des volumes qui n’obèrent pas les financements publics mais permettent le maintien des 18 000 emplois identifiés par l’ADEME dans le secteur.

 

 

Le CLER veut le respect de la limite de 12 MW pour les parcs au sol

 

Il y a quelques jours, le CLER (Comité de Liaison des Energies Renouvelables) pointait l'impasse du débat sur la transition énergétique dans un communiqué : « Le photovoltaïque confisqué, la transition énergétique bâillonnée! ».

 

Dénonçant aussi la baisse du tarif T5 de 20% avec effet rétroactif au 1er octobre, le CLER juge que « cette décision ne devrait pas poser trop de problèmes aux géants de l’énergie, qui ont les moyens d’attendre que le prix des modules baisse encore et sauront truster les appels d’offres. En revanche, elle percute de plein fouet les quelques opérateurs indépendants qui ont survécu au moratoire : l’hécatombe risque fort de continuer au-delà des 15 000 licenciements enregistrés depuis 18 mois. »

Raphaël Claustre, Directeur du CLER, considère que « à 102,4 €/MWh, il n’y a pas de risque d’emballement, ni de bulle spéculative », d’autant que la loi prévoit déjà une baisse automatique du tarif de 10% par an.  Pour Raphaël Claustre, l’afflux de demandes un peu frénétique de parcs solaires est surtout le fait de « certaines entreprises peu scrupuleuses » qui  continuent « à détourner la loi limitant la puissance maximale des parcs au sol à 12 MW (environ 25 hectares). Pour cela, ils saucissonnent des projets de plusieurs centaines de MW en tranches de 12 MW appartenant à autant de sociétés différentes que l’on se revend les uns les autres. Sont-elles enregistrées aux îles Caïmans ? Appartiennent-elles à des fonds de pension américains ? Eh bien non : certaines de ces entreprises aux pratiques immorales ont leur siège à Paris et ont l’Etat pour actionnaire principal ou majoritaire. Nous appelons l’Etat à la transparence en faisant la lumière sur les entreprises adoptant de telles pratiques. ». Le CLER veut faire respecter la règle des 12 MW en interdisant le raccordement du PV sur le réseau de transport (RTE) et en contrôlant rigoureusement l’actionnariat des sociétés de projet.

Le communiqué du CLER : http://www.cler.org/info/spip.php?article11434

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