Au même titre que l’énergie atomique représentée à travers l'AIEA et que les énergies fossiles avec l'AIE, les énergies renouvelables auront bientôt leur propre agence internationale, l’IRENA, une initiative qui les propulse dans la cour des « grandes ». Les statuts de l’IRENA seront signés à Bonn les 26 et 27 janvier en présence d’une centaine d’états participants, mais son siège et sa Direction Générale ne seront décidés qu’en juin. Elle sera dotée d’un budget d’environ 25 Millions de $ pour la 1ère année.
Créée sous de l’impulsion de l’Allemagne, avec l’appui du Danemark et de l’Espagne, l’IRENA a pour but de promouvoir les énergies renouvelables dans le monde, autant dans les pays industrialisés que dans les pays en voie de développement. Accroître la contribution des énergies renouvelables à la protection du climat et de l’environnement, ouvrir la voie vers un avenir énergétique viable, développer pour cela une base de savoir-faire et des échanges d’expérience, font partie de ses missions essentielles.
Les ENR peuvent couvrir une forte augmentation de la demande d’énergie
L’IRENA voit dans les énergies renouvelables une garantie d’approvisionnement énergétique :
« Même une forte augmentation de la demande énergétique peut-être couverte au moyen de l’énergie éolienne, solaire et d’autres sources renouvelables. Le potentiel énergétique des rayons du soleil est infiniment supérieur aux besoins humains. Les progrès techniques ont désormais rendu possible l’utilisation de ces ressources. Leur usage a connu une accélération exponentielle au cours des dernières années et offre désormais une solution alternative compétitive par rapport aux combustibles fossiles et nucléaire ».
Des opportunités économiques à saisir
Autre atout des ENR mis en avant par l’IRENA : Les bénéfices économiques.
« Les technologies en matière d’énergies renouvelables peuvent ouvrir la voie à un système d’approvisionnement énergétique moderne, abordable et viable, dans les pays développés et en voie de développement. En effet, le prix de la génération d’énergie à partir de sources renouvelables continue de baisser à mesure que s’accélèrent les innovations technologiques (…). A titre d’exemple, le coût de l’électricité solaire a baissé de 60% de 1991 à 2003. Le coût de l’énergie éolienne, quant à lui, a diminué de 80% entre le début des années 1980 et 2007 ».
Infos complètes sur : www.irena.org