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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 21:59

 

Les professionnels de SOLER, branche photovoltaïque du SER, ont pris connaissance du projet de cahiers des charges des appels d’offres mis en consultation par les Pouvoirs publics. Ils constatent que les délais prévus dans ce projet sont incompatibles avec la réalisation des 500 MW de nouveaux projets en 2011.

A l’issue d’un moratoire de trois mois, le Gouvernement a présenté en mars le nouveau dispositif de soutien de la filière photovoltaïque, qui avait pour objectif 500 MW de nouveaux projets par an, et reposait sur deux axes : un tarif d’achat pour les installations de moins de 100 kW, avec un volume cible de 200 MW, des appels d’offres pour les installations supérieures à 100 kW pour 300 MW.

En effet, le délai de réponse aux appels d’offres est de 6 mois du fait d’une règlementation européenne incontournable et s’ajoutera au délai d’instruction des projets par la CRE. Ces délais auront deux conséquences importantes. La première est que le flux de nouveaux projets en 2011 sera uniquement celui du dispositif tarifaire, au mieux 200 MW. La seconde conséquence est que les entreprises, exécutant actuellement les projets préservés lors du moratoire, auront épuisé leur carnet de commande en fin d’année et n’auront aucune visibilité sur leur prévision d’activité avant fin février ou mars 2012, au plus tôt, et qu’elles n’auront qu’au mieux six mois pour réaliser leur chiffre d’affaires 2012.

 

Plus de 5000 emplois ont été supprimés dans le photovoltaïque

Le moratoire  a particulièrement  fragilisé la filière photovoltaïque : de nombreuses PME ont quitté ce segment d’activité et ont dû licencier leurs salariés. On estime à plus de 5 000 le nombre d’emplois supprimés depuis le début de l’année.

Afin d’éviter de nouvelles défaillances d’entreprises, Jean-Louis BAL, Président du Syndicat des énergies renouvelables, demande aux Pouvoirs publics « de revenir, exceptionnellement, pour la seconde moitié de l’année en cours, à un dispositif tarifaire pour la gamme de puissance supérieure à 100 kW. Cela permettrait de se rapprocher de l’objectif de 500 MW de nouveaux projets en 2011 et d’éviter des licenciements dans un certain nombre d’entreprises ».

 

Source : Communiqué de presse  SER / SOLER

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 22:29

 

A peine deux ans après son lancement, le projet européen PV LEGAL (qui veut réduire les délais et entraves des installations photovoltaïques) constate des évolutions contrastées des processus administratifs relatifs au photovoltaïque. Certaines sont positives (Grèce, Slovénie) tandis que d’autres régressent, précise un communiqué d’Enerplan. Voici le détail  :

Débuté en juillet 2009, le projet PV LEGAL a permis à certains pays comme la Grèce ou la Slovénie d’améliorer leurs cadres administratifs et légaux concernant le développement des installations photovoltaïques (PV).

En Grèce, depuis l’été 2010 les procédures pour les installations résidentielles ont été simplifiées : un guichet unique a permis un gain de temps significatif dans les démarches administratives ; les installations sont maintenant autorisées dans les îles autonomes ; la procédure pour l’installation d’un système sur un bâtiment historique s’est également vue simplifiée.

En Slovénie, depuis septembre 2010, les installations PV de moins de 1 MW ne sont plus soumises à l’obtention d’un permis de construire. Cette étape constituait l’un des principaux freins au développement des petites et moyennes installations dans ce pays.

Cependant dans d’autres pays, comme l’Espagne ou la République Tchèque , il faut reconnaître que les procédures administratives se sont considérablement développées, à tel point qu’il est presque impossible d’obtenir une autorisation de raccordement au réseau pour certains types de projets, ce qui freine fortement le développement de ces marchés. Ces nouvelles contraintes apparaissent comme délibérément adoptées par les autorités nationales afin de ralentir ou de stopper le développement de la filière PV.

En France, la situation reste aujourd’hui confuse, les décisions de l’Etat concernant le système de soutien ont complexifié le tarif d’achat tandis que la nouvelle procédure d’appel à projets ne laisse pas présager un allègement des démarches administratives.

Aujourd’hui, le consortium PV LEGAL publie une nouvelle version de sa base de données. Le projet apporte un aperçu très précis des barrières administratives qui ralentissent le développement du PV dans les 12 pays d’Europe concernés par le projet. La segmentation de marché retenue pour cette analyse des procédures est proche de la réalité des développeurs et installateurs de projets : la base de données passe en revue les démarches nécessaires pour développer les projets de petites tailles sur des bâtiments résidentiels, de moyennes tailles sur les toitures industrielles et commerciales, ainsi que pour les grandes installations au sol. Pour chacun de ces segments, et pour chaque pays, la base de données contient une description des procédures, les sources légales et les améliorations possibles, la durée et le coût estimé de chaque étape nécessaire au développement d’un projet PV. L’ensemble de cette base de données constitue aujourd’hui l’outil le plus complet et précis pour :

-         Les développeurs et installateurs, qui y trouveront tous les détails sur les démarches nécessaires au développement d’un projet

-         Les autorités et les régulateurs nationaux et européens

Pour chacun des 12 pays du projet, des recommandations détaillées sur les améliorations possibles des cadres administratifs et légaux ont été formulées. Si de telles propositions étaient mises en place par les décideurs politiques, les étapes bureaucratiques inutiles seraient supprimées, permettant ainsi de réduire, dans la même proportion, le coût des systèmes de soutiens et également faciliter un développement plus rapide du PV.

Les données PV LEGAL :

Les récentes avancées observées dans chacun des pays sont disponibles ici :

http://www.pvlegal.eu/en/results/progresses.html

La base de données PV LEGAL contenant les données détaillées sur les procédures administratives et légales dans les 12 pays européens (BG, CZ, DE, ES, FR, GR, IT, NL, PL, PT, SI, UK) est disponible (en anglais et dans les langues nationales) ici : http://www.pvlegal.eu/database.html

Les recommandations nationales et régionales pour les 12 pays disponibles (en anglais et dans les langues nationales) ici : http://www.pvlegal.eu/results/advisory-papers.html

Pour rappel : Le projet PV Legal rassemble un consortium de 13 associations nationales du solaire (dont Enerplan et SER-SOLER en France), l’EPIA (Association Européenne de l’Industrie Photovoltaïque) et des consultants en management d‘Eclareon. L’initiative PV Legal est soutenue par la Commission Européenne au sein du programme «Intelligent Energy Europe ».

Source : Enerplan

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 23:03

 

Le débat sur le nucléaire que, à l’exception d’Europe Ecologie les Verts, les grands partis cherchent à esquiver, est bien parti pour avoir lieu sous l’impulsion des consommateurs et citoyens.

 

Hier, à l’occasion des 25 ans de Tchernobyl, dans un communiqué accusateur  «  25 ans après la catastrophe de Tchernobyl, la transparence n’irradie toujours pas… »,  l’Association de consommateurs UFC-Que Choisir a réclamé des Assises de l’Energie « pour garantir un accès de tous les Français à des énergies sûres et respectueuses de l’Environnement, à un juste prix ».

Revenant sur la rétention d’information relative à la contamination du territoire français en 1986 et à l’affaire Pellerin,  l’UFC Que Choisir dénonce le non-lieu au profit du Professeur Pellerin et la clôture de l’enquête. L’UFC Que Choisir critique aussi l’attitude des pouvoirs publics « qui se refusent  à lancer une véritable réflexion autour de la question du nucléaire, notamment sur les risques et les avantages associés à la production électronucléaire par rapport aux autres énergies, notamment les énergies renouvelables »

 

Voici le communiqué d’UFC Que Choisir :

 

25 ans après la catastrophe de Tchernobyl, la transparence n'irradie toujours pas...

 

25 ans, jour pour jour après la catastrophe de Tchernobyl, l’UFC-Que Choisir, au vu de la double actualité sur le nucléaire (procès du Professeur PELLERIN et drame de Fukushima), s’alarme une nouvelle fois de l’absence de transparence sur le sujet et réclame des Assises de l’Energie pour garantir un accès de tous les Français à des énergies sûres et respectueuses de l’Environnement, à un juste prix.

Dès 1987, l’UFC-Que Choisir, qui avait « passé la France au compteur Geiger » pour mesurer les régions et les aliments les plus contaminés en raison du nuage toxique, alertait sur l’absence de pertinence de la communication du Professeur PELLERIN, Directeur du Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants. L’association soulignait que les contaminations avaient été largement sous-estimées. En effet, le Professeur PELLERIN et cette instance de contrôle n’ont cessé, au lendemain de la catastrophe, d’assurer que tous les aliments étaient comestibles sans restriction en faisant délibérément fi des taux maximaux de la recommandation de la Commission européenne du 6 mai 1986 qui s’imposait pourtant en France. Les analyses de l’UFC-Que Choisir révélaient d’ailleurs que bon nombre de produits dépassaient, en 1987 encore, les valeurs limites des recommandations1! Finalement, à l’époque, ce n’est pas le nuage, mais l’information qui s’était arrêtée à nos frontières !

25 ans plus tard, la Chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris a la possibilité de faire toute la lumière et laisser éclater la vérité sur cette communication fautive ayant des conséquences sanitaires en raison de la commercialisation de produits irradiés et donc potentiellement dangereux… L’UFC-Que Choisir est d’ailleurs intervenue devant la Chambre d’instruction pour souligner l’importance de maintenir l’enquête. Pourtant, le Parquet requiert le non lieu au profit du Professeur PELLERIN et, avec lui, la clôture de l’enquête… La Cour se prononcera le 7 septembre prochain. Alors que les informations émanant d’un service de contrôle ont vocation à certifier la conformité aux règles de santé et de sécurité d’un produit mis sur le marché, comment admettre que les investigations ne se poursuivent pas et que ne soit pas condamnée la sous-estimation délibérée des risques ayant abouti à tromper des millions de consommateurs sur la dangerosité potentielle de nombreux aliments ?

Au-delà de l’affaire Pellerin, les récents évènements de Fukushima ont réveillé le débat passionné autour du nucléaire mais les pouvoirs publics, pourtant prompts à organiser des Assises et Etats Généraux sur diverses thématiques, se refusent à lancer une véritable réflexion autour de la question du nucléaire, notamment sur les risques et les avantages associés à la production électronucléaire par rapport aux autres énergies, notamment les énergies renouvelables. Il est pourtant grand temps de réunir les experts et économistes pour que soit enfin évoquée cette question, plus particulièrement le coût économique immédiat (coût de production, d’entretien, de stockage et de recyclage des déchets) et le coût global qui intègre le poids des externalités sociales (impact sur les générations futures, investissements différés, pollution visuelle et sonore) des différentes énergies. L’attente est d’autant plus grande que de nombreux pays ont engagé ce débat au lendemain des évènements de Fukushima.

En ce triste anniversaire, l’UFC-Que Choisir appelle donc une nouvelle fois au maintien de l’enquête dans le procès PELLERIN et à l’organisation sans délai d’Assises de l’Energie pour dissiper, enfin, le brouillard informatif autour du nucléaire.

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 16:12

A l’occasion d’une conférence de presse aujourd'hui,  Jean-Louis Bal, Président du Syndicat des Energies Renouvelables, a présenté l’état d’avancement français en matière de chaleur et d’électricité renouvelables, et a constaté qu’à ce rythme, il manquera 7 Mtep (Millions de Tonnes Equivalents Pétrole), soit 35 % du but, pour atteindre l’objectif prévu pour 2020.  Pour rappel, l’objectif de 23% d’ENR a été défini dans le cadre du Paquet Energie Climat européen et repris par le Grenelle de l’Environnement. Afin de redresser la barre, le SER a fait 6 principales propositions : porter l’objectif du photovoltaïque à 15000 MW en 2020, doubler le Fonds chaleur, libérer l’éolien de son carcan administratif, préparer dès maintenant le 2ème appel d’offres éolien maritime, construire une politique de l’offre dans toutes les filières renouvelables, et mettre davantage de moyens en matière de performance énergétique et de promotion des ENR dans le bâtiment.

 

 

Plus de détails :

 

Chaleur renouvelable : Des efforts à poursuivre

Dans le collectif (industriel et tertiaire), Jean-Louis Bal a rappelé les résultats du Fonds  chaleur qui a permis de financer des projets pour 8000 tep/an dans le solaire thermique et 16000 tep/an dans la géothermie (sur 2 ans). Dans la biomasse, les projets financés en 2009 et 2010 représentent une production annuelle de 500000 tep. Le secteur a profité d’une relance des investissements et des recrutements ont eu lieu sur toute la chaîne de valeur. Pour remplir l’objectif du Grenelle en 2020, les professionnels de la chaleur renouvelable demandent de doubler la dotation du Fonds chaleur afin de pouvoir financer deux  fois plus de projets et porter à + 8,6 Mtep la progression 2010-2020, au lieu de +4,2 Mtep suivant le rythme actuel.

Dans l’habitat individuel : Concernant le chauffage au bois, le SER rappelle que la pérennisation du crédit d’impôt est essentielle pour atteindre les objectifs du Grenelle (9 millions de foyers équipés en chauffage au bois en 2020 contre 6 millions actuellement) et pour soutenir la modernisation indispensable du parc français au regard des enjeux d’amélioration de la qualité de l’air. A propos du solaire thermique et des pompes à chaleur, le SER constate une tendance négative et met en garde contre une baisse du crédit d’impôt qui pourrait déstabiliser le secteur.

 

Electricité renouvelable : Un essor stoppé par des dispositions législatives défavorables

La loi NOME a prévu que les coûts de raccordement des installations de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables seront intégralement à la charge du porteur de projet, ce qui renchérit le coût des projets.  La Loi de Finances pour 2011 multiplie par 2 l’imposition liée à l’évolution de la taxe professionnelle qui passe de 2913 €/MW à 7000 €/MW sans pour autant apporter davantage de recettes aux communes qui accueillent un parc éolien ou photovoltaïque.

 

Solaire photovoltaïque : l’élan de la filière française cassé

Les objectifs en termes de parc pour 2020 devraient être atteints mais les décisions récentes risquent d’obérer la création d’une filière industrielle française.  Avec de fortes baisses de coût ces dernières années, le solaire photovoltaïque pourrait atteindre la parité réseau dans le Sud de la France d’ici 2015. La filière qui représentait 25000 emplois chez nous va hélas subir le contrecoup négatif des restrictions imposées par les pouvoirs publics. Pour éviter ce gachis, le SER et sa branche photovoltaïque SOLER veulent lever la contrainte de 500 MW par an et revoir la dégressivité trimestrielle des tarifs d’achat. Même pour le particulier, un projet d’installation PV est devenu très compliqué car on ne sait pas quel tarif sera appliqué dans 3 mois. Comment cela se passe ? Quand un trimestre arrive à échéance, ERDF a 15 jours pour communiquer ses informations à la CRE. La CRE calcule le nouveau tarif puis le transmet au Ministère de l’Energie. Résultat : il peut y avoir un bon laps de temps (un mois) pendant lequel le tarif n’est pas connu !

Le SER demande de porter l’objectif du parc photovoltaïque en 2020 jusqu’à 15000 MW (avec un impact sur la facture d’électricité du consommateur maintenu à un niveau de 5% d’ici 2020).

Le SER a annoncé qu’un label France sera bientôt disponible pour les modules PV.

 

L’éolien étouffé par un carcan administratif

En dépit d’une réglementation complexe, l’éolien se développe dans notre pays au rythme de 1000 MW par an. Selon les projections tendancielles du SER, il devrait toutefois manquer 7000 MW d’éolien (soit environ 2200 éoliennes) pour atteindre l’objectif de 25000 MW en 2020. Le SER et sa branche France Energie Eolienne souhaitent une révision et une simplification des procédures, la suppression de l’obligation de 5 mâts minimum qui élimine 10% des projets dans l’Hexagone et jusqu’à un projet sur deux en Bretagne, Basse Normandie ou dans les Pays de Loire, et la suppression de l’ICPE.

Interrogé au sujet des projets éoliens citoyens, Jean-Louis Bal a précisé que la structure Energie Partagée devait recevoir une réponse imminente des autorités boursières pour pouvoir lancer des appels publics à l’épargne.

 

Concernant l’éolien offshore, Jean-Louis Bal a expliqué que les zones délimitées ne permettent pas de faire les 3000 MW et que le principe d’un « prix plafond éliminatoire » risque de tirer les prix par le bas. Avec de telles conditions, il n’y aura pas d’éolien offshore en 2015.

 

Pour les principaux autres secteurs :


Pour l’hydroélectricité, le SER demande « que les futurs classements de cours d’eau soient élaborés en cohérence avec les Schémas régionaux Climat Air Energie qui situeront le potentiel hydroélectrique, et qu’ils ne gèlent pas 90 % du potentiel hydroélectrique comme les projets le laissent augurer aujourd’hui ; sans compter les nouvelles procédures Natura 2000, très impactantes, à la fois sur l’existant et sur les projets de développement.

Sur le plan économique enfin, les professionnels demandent que les conditions soient réunies pour que les producteurs de petite hydroélectricité, dont les contrats d’obligation d’achat arrivent à leur terme en 2012, trouvent sur le marché une valorisation suffisante de leur production renouvelable : visibilité de long terme, reconnaissance de la valeur verte, agrégation de la production, permettant une optimisation de leur outil de production ».

 

Pour l’électricité issue de la biomasse, «le SER considère que les appels d’offre ne sont pas le mécanisme de soutien approprié. FBE, branche biomasse du SER, étudie un nouveau mécanisme de soutien pour la biomasse électrique qui permettrait de développer la filière à hauteur des objectifs du Grenelle. Enfin, une revalorisation du tarif de l’électricité issue de la méthanisation est attendue en mai 2011. Le SER souhaite que cette revalorisation permette de soutenir le décollage de la méthanisation en France, notre pays disposant d’un abondant gisement de matières premières et de déchets susceptible d’alimenter une filière énergétique importante ».

 

Pour les énergies marines, « les acteurs des énergies marines rappellent qu’il est crucial que ces projets, comme l’ensemble des projets industriels, puissent disposer dans les prochains mois, de sites d’essais, pour tester les technologies, à proximité des côtes françaises et d’un accès facilité, au moyen d’une réglementation simplifiée ».

 

A propos du biogaz, la mise en place d’un tarif pour l’injection du biogaz dans le réseau de gaz naturel est attendue au 1er semestre 2011. Elle constituera une première en France.

Concernant les biocarburants, l’objectif pour la 1ère génération est pratiquement atteint. Le défi pour la 2ème génération reste à relever mais plusieurs pilotes de production sont en cours de développement.

 

Les ENR représentent près de 100000 emplois en France actuellement

 

Fin 2010, les énergies renouvelables employaient 94000 personnes en France dont 11000 dans l’éolien. Sur les 11000 salariés du secteur éolien, 5000 travaillent dans l’industrie a précisé Jean-Louis Bal, dénonçant l’idée reçue (et propagée par les détracteurs de l’éolien) à propos de l’absence d’industrie éolienne en France. La balance commerciale du secteur  est équilibrée, la France exportant des composants d’éoliennes vers des fabricants étrangers  à hauteur d’environ 1 milliard d’€ par an. 60000 emplois sont possibles dans l’éolien français en 2020. Pour favoriser les rencontres entre  les entreprises et les candidats à un emploi dans  le domaine, le prochain colloque éolien du SER, à Dijon les 18 et 19 octobre, accueillera le 19 un forum des métiers avec des possibilités d’informations et d’échanges.

 

Un Livre Blanc pour aider les candidats aux élections 2012 à une prise de décisions


Le SER a annoncé la publication à l’automne 2011 d’un Livre Blanc qui présentera les préconisations des professionnels pour atteindre et même dépasser les objectifs 2020 d'ENR, dans le cadre d'une vision énergétique 2030 compatible avec le facteur 4 (c’est-à-dire la feuille de route prévoyant une division par 4 des émissions de GES en 2050 afin de contenir le réchauffement climatique à une hausse de 2°C).

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 12:09

La CLCV (Confédération du Logement de la Consommation du Logement et du Cadre de Vie), l’une des plus importantes associations françaises de consommateurs et d’usagers, demande un débat national sur l’énergie. Critiquant un sujet trop longtemps réservé aux experts, ce qui « ne correspond plus aux exigences de notre société », La CLCV souhaite « l’organisation d’un débat national sur notre modèle énergétique » en précisant « Il devra être décentralisé au plus près des consommateurs, usagers et citoyens ».

 

La CLCV demande la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim

Dans l’immédiat, la CLCV demande trois mesures urgentes :

-          - L’arrêt de toute opération d’exploration et d’exploitation des gaz de schistes et un positionnement définitif après les conclusions d’un débat public loyal et non d’une commission d’experts.

-         -  La fermeture pour des raisons de sécurité de la centrale nucléaire de Fessenheim, construite selon des normes de sismicité qui ne sont plus à l'ordre du jour.

-          - Un accès économique garanti à l’énergie pour tous les consommateurs par le biais d'une réforme des grilles tarifaires pour remplacer « les dispositifs de tarification sociale stigmatisants qui ont montré leur inefficacité».

 

Le communiqué complet de la CLCV :

 

Il est urgent d’ouvrir un débat national sur l'énergie :

Les incompréhensions face aux augmentations des prix du gaz et de l’électricité, la question du nucléaire qui ressurgit avec les graves incidents de la centrale de Fukushima, les mobilisations citoyennes sur les projets d’exploitation des gaz et huiles de schiste sont différentes facettes d’une même question : celle de notre modèle énergétique.

Or, sur cette question qui est un choix de société fondamental, le débat a trop longtemps été capté par les experts. Les débats nationaux précédents n’ont pas permis d’associer le grand public. Cette situation ne correspond plus aux exigences de notre société, plus informée et désireuse de participer aux choix qui la concerne, et conduit au sentiment diffus que tout n’est pas dit, que les instances chargées de surveiller et d’informer sont juges et parties, suscitant alors un sentiment de défiance et un risque de rejet de toute innovation.

 Face à cette situation que la CLCV constate de plus en plus sur le terrain, nous demandons l’organisation d’un débat national sur notre modèle énergétique. Il devra être décentralisé au plus près des consommateurs, usagers et citoyens.

Parmi les pistes de réflexion à porter au débat, la CLCV avance l’urgence d’inverser les logiques économiques et de substituer aux politiques publiques visant à formater la demande à l’offre produite, une politique partant des besoins réels, redéfinis en mettant la priorité sur l’efficacité énergétique et en fournissant aux consommateurs et aux différentes catégories d’usagers les outils pour connaître, maitriser et réduire leur consommation. 

 En ce qui concerne les gaz et huiles de schiste - dont certains permis d’exploration ont été accordés dans la plus grande discrétion - la mobilisation des habitants, mais aussi des collectivités et des acteurs économiques locaux, a forcé le gouvernement à geler toutes les opérations de forage et d’exploration en cours.

La CLCV demande à ce sujet que  la Commission Nationale du Débat Public soit saisie pour organiser un débat national associant le grand public et tourné vers la mobilisation nécessaire à l’adaptation concrète de la société aux changements climatiques et à sa préparation à la raréfaction des énergies fossiles.

Le code minier doit en outre être modifié pour permettre la participation effective du public en amont de toute décision (enquête publique préalable au permis de recherche).

Les droits des riverains et des propriétaires de terrains doivent être mieux pris en compte (en restreignant notamment les droits d’occupation et de servitudes sur les propriétés privées accordés aux industriels).

Dans l’immédiat, trois décisions préalables devraient être prises :

    *   Concernant les gaz et huiles de schiste, l’arrêt de toute opération d’exploration et d’exploitation dans l’état actuel des technologies et un positionnement définitif après les conclusions d’un débat public loyal et non d’une commission d’experts ;

    * La fermeture pour des raisons de sécurité de la centrale nucléaire de Fessenheim, construite selon des normes de sismicité qui ne sont plus à l'ordre du jour ;

    *  Garantir l’accès économique pour tous les consommateurs aux services essentiels dont font partie les énergies. Il s’agit de remplacer les dispositifs de « tarification sociale » stigmatisants qui ont montré leur inefficacité, par un retour au droit commun, en réformant les grilles tarifaires élaborées il y des décennies dans un contexte économique et social fort différent, et en revalorisant les aides au logement afin de solvabiliser les ménages qui en ont le plus besoin.

Ces mesures ne doivent pas se limiter à l’électricité et au gaz naturel, mais être étendues au gaz butane et propane et aux réseaux de chaleur.

 

Source : CLCV http://www.clcv.org/Il-est-urgent-d%E2%80%99ouvrir-un-d%C3%A9bat-national-sur-l%C3%A9nergie--%5B-07.04.2011%5D.7128.0.html

 

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 17:00

 

Créé à l'initiative de 22 acteurs, parmi lesquels Greenpeace, les Amis de la Terre, Biocoop, le Comité de Liaison Energies Renouvelables et la Nef, pour développer les énergies renouvelables et promouvoir la maîtrise de la consommation, Enercoop compte aujourd'hui 8000 consommateurs, parmi lesquels 1000 professionnels et 7000 particuliers. Fournisseur d'électricité d'origine 100 % renouvelable, Enercoop s'approvisionne auprès de producteurs d'énergie photovoltaïque, éolienne, hydraulique et biogaz. Ses bénéfices sont réinvestis dans des coopératives régionales de production renouvelable et de maîtrise de la consommation d'énergie, une règle inhérente à son statut de Société Coopérative d'Intérêt Collectif.

En réaction à la position de la France en faveur du nucléaire, réitérée à  l’occasion du G20, Enercoop réaffirme la possibilité d’un autre modèle énergétique basé sur une énergie renouvelable et citoyenne.

 

Voici le communiqué d’Enercoop :

 

Un nouveau modèle énergétique est possible,

basé sur une énergie renouvelable et citoyenne

 

La France, présente actuellement au Japon dans le cadre du G20, a plaidé hier soir (jeudi 31 mars) pour l'énergie nucléaire, présentant celle-ci comme solution unique et incontournable.

Pourtant, trois semaines après l'accident majeur de Fukushima, alors que la situation est toujours instable et les conséquences encore loin d'être connues, notre modèle énergétique actuel mérite sans aucun doute une remise en question.

Plus que jamais, la nécessité d'un modèle basé sur la production locale d'énergies renouvelables couplée à une consommation énergétique sobre et efficace s'affirme.

Les intérêts des énergies renouvelables sont multiples. D'un point de vue écologique et sanitaire, leur impact est faible et maîtrisé. Au-delà, leur compétitivité économique à court et long terme est pour certaines d'entre elles déjà démontrée (hydraulique, éolien), et potentiellement très forte pour les autres (petit éolien, photovoltaïque et biomasse), pour peu que l'effort soit maintenu pour lancer les filières.

Malheureusement, les évolutions réglementaires récentes en France entravent le développement des énergies renouvelables. L'année 2010 a ainsi vu la loi Grenelle imposer des contraintes supplémentaires sur l'éolien, conduisant à l'abandon de nombreux projets et la baisse du soutien au photovoltaïque. En outre, la loi NOME impose le nucléaire comme seule énergie de référence pour les fournisseurs alternatifs.

Le modèle d'Enercoop s'inscrit à l'opposé de cette tendance en proposant une solution basée sur l'investissement collectif dans des moyens de production renouvelables et locaux, la fourniture d'électricité 100 % renouvelable et l'offre de services d'aide à la maîtrise de la consommation.

Patrick Behm, Directeur d'Enercoop affirme : « Il est urgent de construire ensemble un modèle qui implique les citoyens dans une démarche nouvelle. Notre salut énergétique doit s'articuler autour de deux impératifs : les énergies renouvelables et la maîtrise de l'énergie. À cela, il n'existe pas d'alternative. »

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 12:57

 

Lors de la dernière concertation sur le photovoltaïque, le Syndicat des Energies Renouvelables a proposé un scénario ambitieux pour la filière (800 MW au moins par an ) sans surcoût excessif pour la collectivité. Ces propositions, à quelques nuances près, ont été défendues par d’autres représentants de la filière comme Enerplan, Hespul, etc… Malgré les plaidoyers argumentés des professionnels et deux manifs à Paris menées par les membres turbulents de TPAMPS (Touche Pas à mon Panneau Solaire), le couperet de l’administration est tombé, limitant à 500 MW la croissance annuelle du PV et  plombant le développement de la filière. Loin de se décourager, les professionnels sont décidés à ne rien lâcher.

 

Voici le communiqué du SER / SOLER :

 

Photovoltaïque : La filière française veut participer au marché mondial en pleine croissance

 

Alors que les pouvoirs publics, tenant compte de la seule contrainte financière, ont publié le 5 mars un nouvel arrêté tarifaire photovoltaïque et annoncé leur volonté de limiter à 500 MW le volume annuel d’installations, l’actualité énergétique mondiale de ces dernières semaines met à nouveau sous le feu des projecteurs l’énergie photovoltaïque et ses vertus. SER-SOLER propose, dans ce nouveau contexte, un déplafonnement rapide des 500 MW.

Les décisions des pouvoirs publics, prises après trois mois de concertation avec les acteurs du secteur, n’ont retenu aucune de leurs propositions. Celles-ci s’appuyaient sur un scénario qui, sans constituer une charge trop lourde pour la collectivité, permettait le développement de la filière solaire française, depuis la production des équipements jusqu’à leurs installation.

Les décisions récentes de nombreux pays concernant l’évolution de leur mix énergétique confirment la place stratégique que va être amenée à jouer l’énergie solaire. L’industrie française peut y prendre toute sa place.

Forte de son expertise en matière de R&D et de développement de projets, la filière photovoltaïque française peut jouer un rôle important si le Gouvernement accepte de revoir un certain nombre des dispositions prises le 5 mars,  comme la contrainte de 500 MW maximum installés chaque année dont 300 MW d’appels d’offres. Les acteurs de la filière espèrent également voir modifier le mécanisme de dégressivité trimestrielle du tarif d’achat défini dans l’arrêté. Enfin, ils demandent, une fois encore, une simplification des procédures administratives qui ralentissent lourdement l’avancée des projets.

Ces mesures nuisent considérablement au développement de l’énergie solaire photovoltaïque sur le territoire français et, par là-même, à la croissance d’une filière industrielle capable de valoriser ses compétences à l’export.

Le marché annuel mondial, de 7 000 MW en 2009, a plus que doublé en 2010 avec 16 700 MW installés. Les prévisions pour 2011 s’élèvent à 21 300 MW*, soit un chiffre d’affaires de l’ordre de 60 milliards d’euros.

L’énergie solaire est inépuisable. Le soleil fournit chaque année à la surface de la terre plus de 8 000 fois la quantité d’énergie dont le monde a besoin. Elle est également une énergie respectueuse de l’environnement : elle n’émet aucun gaz à effet de serre, ne produit aucun déchet et les panneaux solaires entrent, après plus de 20 ans de fonctionnement, dans un processus de recyclage, qui permet de fabriquer de nouveaux panneaux.

Il s’agit d’une énergie locale, distribuée sur tous les territoires, proche des lieux de consommation.

Bien que ses coûts de production soient encore aujourd’hui plus élevés que les énergies conventionnelles, la recherche et développement et les très forts gains de productivité permettront d’atteindre la compétitivité tarifaire dans la décennie.

*Source EPIA, Association Européenne de l’Industrie Photovoltaïque

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 13:46

 

Pour des économies d’énergie et des  énergies renouvelables plus que jamais !

 

Café bio-construction sur le thème « RT 2012 et éco-construction » organisé par l’association Bâtir Sain. C’est ce soir 29 mars, de 20 h à 22 h. Café les 3 Arts, 21 rue des Rigoles (angle de la rue du Guignier) Paris 20e M° Jourdain.

http://www.batirsain.org/

 

Planète Durable, le salon de la consommation durable, du 31 mars au 3 avril (de 10 h à 19 h) à la Porte de Versailles à Paris. www.planete-durable.com Le salon a lieu dans le cadre de la semaine du développement durable organisée par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, du 1er au 7 avril.

 

Bio & Co, un salon sur le bio, les énergies renouvelables et l’écologie dans le mobilier, les vêtements, le jardinage etc… du 1er au 4 avril à Besançon. http://www.salonbioeco.com

 

Le Printemps des Energies Renouvelables, 5ème édition de la manifestation organisée par la région Poitou-Charentes du 2 au 3 avril avec de nombreux évènements dans toute la région (rens. sur www.poitou-charentes.fr ) dont en particulier des Portes ouvertes sur les énergies renouvelables, les 2 et 3 avril à La Rochelle (visites d’installations solaires, éoliennes, de maisons écologiques, etc).

 

Journée sur les énergies marines et renouvelables, le 8 avril de 9h30 à 18 h à la Cité de la Mer à Cherbourg.

http://www.connexions-normandie.fr/journee-sur-les-energies-marines-renouvelables-emr/6995/

 

Réunion de l’Association Solaire Citoyen qui a décidé de s’ouvrir  à de nouveaux projets citoyens en Ile-de-France dans le petit éolien, la biomasse et le biogaz, le 28 avril à 19 h A la Maison des Associations, 8 rue du Général Renault, Paris 11ème. Venez nombreux !

http://solairecitoyen.wordpress.com

 

4ème édition des Journées européennes du solaire. L’évènement se tient simultanément dans 14 pays et permettra en France aux particuliers de s’informer sur le solaire dans les 22 régions métropolitaines ainsi qu’à la Réunion. 2000 initiatives locales sont attendues.

Du 9 au 15 mai http://www.journees-du-solaire.fr/

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 18:40

 

 « L’énergie éolienne coûte deux à trois fois plus cher que le nucléaire et les éoliennes ne produisent pas de façon continue et régulière » a déclaré  Valéry Giscard d’Estaing, ex-Président de la République, dans une interview au journal Le Monde du 25 mars. Il se trouve qu'au Japon plusieurs de ces éoliennes, honnies  par notre ancien Président de la République, ont bien résisté au séisme et au tsunami et ont continué d’alimenter en électricité la région de Tokyo, alors que les réacteurs nucléaires de Fukushima étaient hors service. La ferme éolienne semi-off-shore de Kamishu, à proximité de l’épicentre du séisme n’a subi aucun dommage.

Yoshinori Ueda, responsable de la JWPA (Japan Wind Power Association) a confirmé que « quasiment toutes les turbines éoliennes du pays étaient opérationnelles après avoir subi séisme et tsunami et que la minorité qui ne l'est pas nécessite des réparations infimes qui vont être rapidement effectuées. Selon Le développeur de parc éolien Eurus Energy Japan « 174,9 MW de capacité étaient disponibles grâce aux 8 parcs éoliens en fonctionnement, soit 64 % de la capacité totale des 11 parcs existants dans la partie est du Japon ».

Infos complètes sur http://energiesdelamer.blogspot.com/2011/03/japon-les-eoliennes-offshore-ont.html

 

 Même si c’est une bonne nouvelle, elle parait un peu dérisoire au regard de  l’étendue du désastre. Le réacteur numéro 3 de Fukushima Daiichi n’en finit pas de fumer,  des employés ont été irradiés et d’autres sont en train de s’épuiser  contre ce fichu réacteur chargé en MOX, le fameux combustible d’Areva qui contient 6 à 7% de plutonium et que le monde ne nous envie pas (aux dernières news, le convoi de MOX pour le Japon prévu le 4 avril et dénoncé par Greenpeace a finalement été annulé. Kensai Electric Power et Chubu Electric Power ont annoncé à Kyodo News qu’en raison d’un défaut de sécurité sur ce convoi, ils repoussent la livraison de Mox au moins jusqu’en 2013).

 

La mobilisation pour la protection des populations

 

Le CNIC ( Citizen’s Nuclear Information Center), une importante ONG japonaise basée à Tokyo, qui réunit des scientifiques, des militants et des citoyens pour un monde sans nucléaire, a demandé au gouvernement de faire évacuer d’urgence les populations confinées chez elles qui se trouvent dans un rayon de 20 à 30 km de Fukushima Daiichi. http://www.cnic.jp/english/

 

L’ACRO : Une souscription pour les demandes japonaises de surveillance de  la radioactivité

L’ACRO (Association française pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest) a décidé de lancer une souscription pour soutenir les demandes japonaises en termes de surveillance citoyenne de la radioactivité dans l’environnement. « Les fonds recueillis qui ne seraient pas utilisés dans le projet seront intégralement reversés à des associations humanitaires qui viennent en aide aux victimes des catastrophes du Japon » précise le communiqué.

Infos sur www.acro.eu.org

 

« Le nucléaire nuit à santé » déclare le Syndicat de la Médecine Générale

Dans un communiqué inhabituel dans le milieu médical français, le Syndicat de la Médecine Générale rappelle les dangers de la radioactivité, la nécessité d’avoir des informations indépendantes et fiables sur la situation au Japon et dans les autres pays,  et invite médecins et citoyens à consulter le site de la Criirad pour se tenir au courant www.criirad.org (On ne peut alors que partager l’indignation de la  Criirad à propos de certaines rétentions d’informations). Le communiqué met en garde :

« Les calculs sur les retombées du nuage, pour ces jours-ci, en France métropolitaine, montrent qu’elles devraient être extrêmement faibles et ne pas nécessiter de précaution particulière ; toutefois il n’y a pas de seuil en dessous duquel on puisse affirmer que la radioactivité est sans risque pour la santé à long terme.

Ce troisième accident majeur de l'histoire du nucléaire (Après Three Mile Island aux USA en 1979 et Tchernobyl en Ukraine en 1986) montre à quel point il est important que tout soit mis en oeuvre pour une sortie du nucléaire le plus rapidement possible » conclut le communiqué.

Le communiqué en entier : http://www.smg-pratiques.info/Le-nucleaire-nuit-a-la-sante.html

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 10:38

 

REScoop, un réseau pour rassembler les coopératives d’énergies renouvelables en Europe est né jeudi 17 mars à Bruxelles, en marge de la conférence annuelle de l’énergie éolienne qui s’est tenue dans la capitale européenne. Ecopower (coopérative d’ENR belge) et Enercoop (France) font partie des membres fondateurs de REScoop qui réunit déjà plus d’une trentaine de coopératives.

 

Voici le communiqué de REScoop :

«La manifestation européenne annuelle de l’énergie éolienne (EWEA) s’est tenue (la semaine dernière) au Centre des expositions de Bruxelles. La présence de plus de 10 000 participants prouve que l’énergie éolienne est actuellement considérée comme l’énergie alternative aux fossiles et au nucléaire la plus pertinente. Cependant, mener à bien de nouveaux projets éoliens reste un processus long et difficile, spécialement dans la phase d’autorisation. Les citoyens européens veulent de l’énergie provenant de sources renouvelables mais en même temps résistent à des projets actuels d’énergie renouvelable. Différents projets concrétisés en Europe ont prouvé que l’on peut résoudre ce dilemme en impliquant davantage les citoyens dans des projets locaux, en leur donnant la parole et en leur offrant de participer.

Il y a maintenant des centaines de projets d’énergies renouvelables en Europe réalisés avec la participation des citoyens. Parfois, c’est un petit groupe qui, par exemple, installe des panneaux photovoltaïques sur le toit de son club de sports, mais ce sont aussi des coopératives avec des dizaines de milliers de membres comme Ecopower en Belgique ou Greenpeace Energy en Allemagne. Il y a même une coopérative qui exploite une ferme éolienne au Danemark. Depuis plus d’un siècle déjà des coopératives énergétiques fonctionnent dans le Sud du Tyrol et plusieurs structures sur ce modèle ont été lancées ces dernières années.

Il y a 3 ans,  un groupe de coopératives a commencé à travailler de façon informelle au niveau européen. Les réunions ont eu beaucoup de succès et ont réuni un grand nombre de participants. L’initiative a permis de partager une expérience pratique et même une aide internationale pour le financement de projet.

La collaboration s’est maintenant officialisée via la création, le 17 mars 2011, de REScoop.eu, Fédération Européenne des coopératives et associations engagées dans l’énergie durable.

Plus que l’échange d’information entre les membres déjà actifs dans les coopératives d’énergies renouvelables, REScoop veut motiver des initiatives citoyennes dans l’énergie durable. Pour cela, REScopp prévoit de développer une boîte à outils qui inclura un manuel avec des conseils pour mettre en place des projets, des cas pratiques, des listes récapitulatives, des mises en garde pour éviter les pièges et des contacts avec adresses. Cette boîte à outils favorisera la réussite de nombreux projets et contribuera aussi à les accélérer. 

La charte de cette nouvelle fédération repose sur les 7 principes de l’International Cooperative Movement (ICA). CoopsEurope est un partenaire de la nouvelle fédération.

La coordination quotidienne de REScoop.eu est assurée par la coopérative belge d’énergies renouvelables Ecopower. Le Président de REScoop.eu est Dirk Vansintjan.

Contact : dirk.vansintjan (at) ecopower.be

http://www.japsentertainment.com/RC/ (site de REScoop.eu, en construction) 

Cooperative Movement: www.ica.coop , www.coopseurope.coop

Les Fondateurs:

En Belgique:

 Ecopower cvba, °1991, 31.000 membres, www.ecopower.be  

 BeauVent cvba, °2000, 1600 membres, www.beauvent.be

Emissions-Zéro scrl, °2007, 1200 membres, www.emissions-zero.be

Clef scrl, www.clef-europe.be  

 Courant d’air scrl, °2010 , www.courantdair.be

Citipar scrl, www.citipar.be

Lucéole scrl, www.luceole.be

En France:

Enercoop scic, °2005, 5000 membres, www.enercoop.fr

Moulins du Pays de Vilaine

Enercoop Nord Pas de Calais

Enercoop Champagne Ardennes

Au Luxembourg: - Eida sa, www.eida.lu

Aux Pays-Bas :

ODE-Nederland, www.duurzameenergie.org

Coöperatieve Vereniging Onze Energie, Amsterdam-Noord

Zeeuwind, Zeeuws-Vlaanderen

Westfriese Wind Coöperatie, West Friesland, Andijk, Hoorn en omgeving

Waterland

U-Wind, Houten, Utrecht en omgeving.

Noordenwind, groot deel van NO-Nederland

Meerwind, Haarlemmermeer

Kennemerwind, Alkmaar, Camperduin.

De Windvogel, Gouda en (verre) omstreken

Deltawind, Goeree Overflakkee

De Eendragt, Den Helder en omgeving

Zaanse Energie Koöperatie, Zaanstreek

Texel Energie, Texel

En  Italie :

Avanzi (centre de recherches), www.avanzi.org

En Espagne :

SOM Energia, °2010, 540 membres, www.somenergia.cat

Enercoop, 14.000 membres, http://www.enercoop.es

En Irlande :

Waterford Renewable Energy Co-Operative Society Limited, °2007, www.wrecoop.ie (sous reserve de confirmation)

 

REScoop.eu a aussi des contacts en Allemagne, au Danemark, en GB, au Portugal et en Bulgarie.

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