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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 17:27

 

Dans un communiqué, les éluEs EELV (Europe Ecologie Les Verts) du Conseil régional d'Ile-de-France annoncent la création de la Société d’économie mixte «Energies Posit’if », qui sera présidée par Hélène Gassin, Vice-présidente en charge de l’énergie et de l’environnement. Sa vocation : Assurer une mission de service public « dédiée à l’efficacité énergétique et au développement des énergies renouvelables ».

« Le nombre de logements bénéficiant de programmes d’isolation thermique ambitieuse est ridiculement bas actuellement : les copriopriétaires ont du mal à évaluer l’ampleur des travaux et à boucler les financements », constate Hélène Gassin. « Coté énergies renouvelables, les exigences de rentabilité financière des investisseurs freinent le développement de projets ».

« L’un des rôle de la Sem sera d’accompagner les syndicats de copropriétaires et les petits bailleurs sociaux dans la recherche de financements publics existants, de les compléter puis de mener les projets. L'objectif est de conduire un millier de rénovations annuelles », poursuit l’élue écologiste « la Sem accompagnera également le développement de projets d’énergies renouvelables ».

« La création de ce nouveau service public innovant correspond à un de nos engagements politiques majeurs lors de la campagne des régionales. Grâce à ce dispositif, les conditions de vie des Franciliens seront améliorées et l’environnement préservé grâce aux économies d’énergies », complète Mounir Satouri, président du groupe des éluEs EELV au conseil régional.

Robert Lion et Jacques Perreux, élus régionaux EELV seront également administrateurs de cette Sem lancée par 11 collectivités, trois syndicats inter communaux et deux institutions financières.

Source : Communiqué des éluES EELV du Conseil régional d’Ile de France.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 11:31

 

Ce n'est pas le scénario d'un nouveau film de James Cameron, mais bien une histoire vraie. Le Parc Amazonien de Guyane, la plus grande aire protégée de l’Union Européenne en milieu tropical, abrite une forêt exceptionnelle et la Crique Limonade, lieu paradisiaque prisé des botanistes et des amateurs de canoë. Sa biodiversité est maintenant menacée par l’exploitation aurifère. La Fondation Nicolas Hulot dénonce une autorisation incompréhensible.

 

Le communiqué de la FNH :

 

En Guyane française, le Ministre du Redressement Productif vient de délivrer un permis d’exploitation aurifère dans une zone pourtant interdite à l’exploitation minière. La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH), au côté de Guyane Nature Environnement et d’autres organisations environnementales, demande l’annulation de cette autorisation incompréhensible.

Cet arrêté (JO du 11 décembre) octroie un permis d’exploitation à la société aurifère REXMA, sur la Crique Limonade, située dans la zone d’adhésion du Parc national amazonien de Guyane, à proximité du village de Saül, porte d’entrée du Parc. Pourtant, depuis le 1er janvier 2012, le Schéma Départemental d’Orientation Minière (SDOM) classe la zone comme interdite à ces activités. Ce schéma avait fait l’objet d’une large concertation avec toutes les parties prenantes dont la FNH. Cette décision unilatérale est incompatible avec les textes en vigueur. Elle est aussi en contradiction avec le processus de consultation de la Charte du Parc Amazonien et les objectifs de concertation en cours sur la réforme du code minier.

 

Une biodiversité remarquable en danger

Cette exploitation minière aura des conséquences majeures sur la zone cœur du Parc national où se déploie ensuite la Crique Limonade: mise en suspension des sédiments, pollution au mercure, altération de la faune piscicole et des chaînes alimentaires, conséquences sanitaires…

Cette décision est également d’autant plus incompréhensible qu’elle concerne une région à vocation écotouristique. Elle suscite l’opposition des élus guyanais et des habitants de la commune de Saül engagés dans une politique de valorisation de la biodiversité de leur territoire.

 

La FNH demande l’annulation de ce permis d’exploitation

Au moment où les Ministres vont recevoir leur feuille de route pour 2013 suite à la Conférence environnementale, la Fondation Nicolas Hulot demande au gouvernement de réaffirmer ses engagements en faveur de la biodiversité, et particulièrement dans les Outre-mer. La Fondation appelle aussi le Premier Ministre à confirmer l’importance des Parcs nationaux comme outil de protection et de valorisation des zones cœur de biodiversité.

Pour Jean-Jacques Blanchon, coordinateur Biodiversité, Agriculture et Territoires de la FNH : «S’agissant de la biodiversité à partir de laquelle se construira l’aventure humaine de demain, l’improvisation ne peut durablement tenir lieu de politique».

 

Source : Communiqué de la Fondation Nicolas Hulot

 

Pour empêcher le massacre :

Une Association locale à Saül, l’ASCDE, fait circuler une pétition sur le net :

http://www.abonentendeur-saul.net/index.html

Sur le blog de WWF Guyane aussi :

http://guyane.wwf.fr/tag/rexma/

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 23:17

 

Les principales annonces gouvernementales du 7 janvier présentées par Delphine Batho, dans le cadre d’une visite en Mayenne chez MPO (fabricant de cellules PV à haut rendement).

 

-   1000 MW de solaire en 2013 et donc doublement du  volume cible (jusque-là de 500 MW par an). But : « relancer la filière photovoltaïque en France, en réorientant la politique de soutien vers la mise en place d’une filière industrielle durable créatrice de valeur ajoutée sur le territoire national, permettant de réduire le déficit commercial du secteur solaire qui est estimé à 1,35 Milliards d’€ en 2011 ».

 

-    Lancement début 2013 d’un nouvel appel d’offres avec un objectif de 400 MW. Le dossier a été transmis par Delphine Batho à la CRE. Les 400 MW se répartissent en 200 MW de technos innovantes (photovoltaïque à concentration et tracker solaire), 200 MW de technos matures (installations PV sur ombrières de parking et sur bâtiments). But : « valoriser la compétitivité-coût des projets proposés, mais aussi leur contribution à la protection de l’environnement ainsi qu’à la recherche, au développement et à l’innovation ».

Caractéristiques : Encourager les projets qui s’implantent sur les friches industrielles, les zones polluées et autres espaces « à faible valeur concurrentielle » pour éviter les conflits d’usage avec les terres agricoles et l’impact sur la biodiversité ; Prise en compte de l’impact carbone ; Garanties bancaires assouplies pour faciliter la candidature de PME.

 

Calendrier prévisionnel  du 1er volet de cet appel d’offres :

Février / Mars 2013 : publication du cahier des charges au Journal Officiel de l’UE

Août / Septembre 2013 : date limite de remise des offres par les candidats

Février / Mars 2014 : désignation des lauréats de l’appel d’offres.

Février / Mars 2016 : date limite de mise en service des projets lauréats.

 

Un second appel d’offres sera lancé au cours de l’année 2013.

 

- Pour les installations moyennes (entre 100 et 250 kWc) sur bâtiment, un système d’appel d’offres simplifié a été mis en place. Le volume cible est le même, 120 MW, mais avec 3 tranches de 40 MW (au lieu de 4 tranches de 30 MW). Son cahier des charges prévoit un critère d’évaluation carbone.

Calendrier prévisionnel :

Février / Mars 2013 : publication du cahier des charges au Journal Officiel de l’UE

Août / Septembre 2013 : date limite de remise des offres pour la 1ère période

Novembre 2013 : désignation des lauréats de la 1ère période

Mai 2015 : mise en service des projets lauréats de la 1ère période.

 

-  Pour les petites installations (inférieures à 100 kWc) : Doublement du volume (400 MW contre 200 MW) et bonification du tarif d’achat (jusqu’à 10%) pour les panneaux fabriqués en Europe. Egalement : Revalorisation de 5% des tarifs des installations en intégré simplifié au bâti.

Ces mesures tarifaires devraient s’appliquer aux installations ayant fait leur demande complète de raccordement à partir du 1er octobre 2012. Elles prendront effet à la date de publication de l’arrêté.

 

-    Baisse du T5 de 20%, comme prévu, mais possibilité d’une bonification jusqu’à 10% également. Applicables à partir du 1er octobre 2012.

 

-   Les trois tarifs T1, T2 et T3 pour les installations photovoltaïques intégrées au bâti situées sur des bâtiments résidentiels (T1), sur des bâtiments d’enseignement ou de santé (T2) ou sur d’autres bâtiments (T3) sont fusionnés en un tarif T1 unique (égal à la valeur de l’ancien tarif T1), applicable à toutes les installations intégrées au bâti de puissance inférieure à 9kWc.

 

Ce qui reste inchangé : la dégressivité trimestrielle des tarifs, la procédure d’appel d’offres pour les installations au dessus de 100 kWc.

 

Selon le communiqué du Ministère du Développement Durable, « l’ensemble de ces mesures génèrera des investissements de plus de 2 milliards d’euros et permettra la création ou le maintien d’environ 10000 emplois. Leur coût annuel pour la collectivité est estimé à entre 90 et 170 millions d’euros, soit environ 1€ à 2€ par an en moyenne par ménage »

 

Les réactions des professionnels :

 

SER-SOLER a salué cette initiative et approuvé les annonces tout en regrettant « la baisse de 20 %, qui plus est, rétroactive, au 1er octobre 2012, du tarif T5 auquel sont éligibles, en particulier, les centrales au sol »,  le caractère rétroactif constituant un préjudice pour les entreprises qui se sont positionnées sur ce segment de marché.

« Nous sommes satisfaits de la majorité des mesures annoncées aujourd’hui. Elles permettront à l’outil industriel de traverser la période à venir jusqu’aux conclusions du débat sur la transition énergétique dont nous espérons qu’elles fixeront un cap ambitieux à la filière photovoltaïque française. Le SER apportera des propositions précises pour la construction d’un nouveau modèle de développement du photovoltaïque dans notre pays», conclut Arnaud MINE, Président de SER-SOLER.

 

Le CLER considère que « la hausse de l’objectif est une bonne nouvelle » mais critique la hausse de 5% du tarif pour l’intégré simplifié au bâti et aurait préféré une régionalisation des tarifs. Le CLER regrette aussi la baisse de 20% du T5, « une très mauvaise nouvelle », considérant qu’il aurait mieux valu « encadrer les projets » et « rester strict sur le plafond des 12 MW ».

 

Le point de vue de l’avocat Arnaud Gossement :

http://www.arnaudgossement.com/archive/2013/01/07/solaire-la-ministre-de-l-ecologie-presente-des-mesures-d-urg.html#more

 

De mon côté c’est bizarre, mais j’ai du mal à croire à ces mesures tarifaires rétroactives. Ne vont-elles pas déclencher une foule de recours ?  De là à ce que tout l’échafaudage sombre dans le marécage de l’insécurité juridique… Mais j’espère sincèrement me tromper.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 00:32

 

Bonne Année 2013

 

 

Malgré l’abandon de l’alignement des taxes du diesel sur l’essence qui n’augure rien de bon, ni pour nos poumons, ni pour le devenir des promesses écologiques,

 

je vous souhaite une Belle Année 2013

pas trop polluée, et beaucoup de vigilance,

pour ne pas vous faire enfumer.

 

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 15:55

 

Voici le communiqué de SER-SOLER :

 

Le photovoltaïque dans la CSPE : Halte aux idées reçues

 

Faisant suite à la délibération de la Commission de Régulation de l’Energie, relative aux charges de service public de l’électricité (CSPE) pour 2013, dont une partie est dédiée au soutien des énergies renouvelables, le gouvernement a annoncé une hausse des factures d’électricité de 2,5 % l’année prochaine. Or, au-delà du fait que cette mesure permet de financer toutes les dépenses de service public et pas seulement les énergies renouvelables comme cela est parfois avancé, le modèle aujourd’hui en vigueur pour le calcul de la CSPE, qui ne fait pas la distinction entre productions centralisées et décentralisées, fait peser à tort sur les consommateurs des coûts de distributions sans fondement de ces énergies et ainsi est préjudiciable au solaire photovoltaïque dès lors qu’il génère une production d’électricité à proximité immédiate des lieux de consommation.

 

Toutes les filières de production d’électricité ont fait et font l’objet de financements publics indispensables, soit pour leur développement technologique, soit pour la mise en place des infrastructures publiques nécessaires. Pour le photovoltaïque, les chiffres donnés sont imputables aux contrats signés entre 2006 et 2010 qui ont permis de lancer cette filière énergétique en France et de créer près de 18 000 emplois.

 

Aujourd’hui, les prix de revient de cette forme d’énergie poursuivent une courbe d’apprentissage particulièrement rapide et sont sans commune mesure avec ce qu’ils étaient il y a encore quelques mois, au point que, dans certaines configurations précises, de nouveaux modèles de développement basés sur le principe de l’autoconsommation à l’échelle d’un bâtiment ou d’un îlot urbain, commencent à trouver leur équilibre économique en regard du prix de l’électricité distribuée.

 

Dès lors, comparer le prix de revient du photovoltaïque décentralisé avec le prix de gros de l’électricité (qui exclut l’intégralité des coûts de son acheminement par les réseaux électriques de transport et de distribution), comparaison menée dans l’établissement de la CSPE, n’est pas justifié.

 

De plus en plus d’acteurs, privés ou publics sont préoccupés par le renchérissement futur de leur facture d’électricité. Dans certaines configurations favorables, le photovoltaïque, avec des prix de revient qui convergent vers la compétitivité et stables sur des périodes de 20 voire 30 ans, répond à cette inquiétude. Ces changements profonds nécessitent dès aujourd’hui une réorientation des pratiques qui sont ancrées dans le paysage électrique français, notamment en ce qui concerne l’estimation des coûts réseaux pour ces applications, dont la production a vocation à être entièrement consommée sur place ou à proximité immédiate.

 

 « En parallèle, et jusqu’à ce que ce nouveau modèle de développement prenne le relais de l’ancien, déclare Arnaud MINE, président de SER-SOLER, il est essentiel pour la survie de notre filière de mettre en application les mesures que nous demandons depuis plus de six mois au gouvernement : relever les tarifs pour les installations de puissance inférieure à 100 kW ; mettre en place une bonification tarifaire en fonction de l’origine européenne des modules ; publier les résultats des appels d’offres simplifiés qui ne sont plus connus depuis juillet ; enfin, lancer un nouvel appel d’offres pour les grandes installations avec des volumes et des fréquences suffisants pour maintenir et développer l’activité de nos entreprises ».

 

Remarque : Ce communiqué suscite quelques questions – Le mode de calcul de la CSPE est-il bien pertinent ? Si ce n’est plus le cas, pourquoi ne pas proposer un autre mode de calcul qui prendrait en compte la variable «décentralisée » des ENR et son économie pour  le réseau ? Si la hausse de la CSPE pour le photovoltaïque est en grande partie imputables aux « contrats signés entre 2006 et 2010 », n’est-il pas légitime de savoir qui sont les bénéficiaires de ces contrats dont certains encombreraient toujours la file d’attente ?

A suivre…

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 22:33

Pas le moment de faire exploser la facture électrique qui encaissera une hausse à partir du 1er janvier. Mais le quotidien est déjà lugubre, on ne va tout de même pas passer les fêtes dans le noir ! Avec guirlandes solaires, bougies et lampes LED, on peut créer une atmosphère un peu magique, sans faire tourner le compteur à cent à l’heure. Quelques idées.

 

Des étoiles solaires

 

Guirlande-solaire-etoile-chez-Nature-et-Decouvertes.jpg

 

Photo : Nature et Decouvertes

Guirlande solaire Etoiles chez Nature et Découvertes (pour l’extérieur, 29,95 €)

www.natureetdecouvertes.com


Les guirlandes solaires utilisent un mini panneau photovoltaïque, elles ne consomment donc pas d’électricité. Par contre, le panneau doit pouvoir bien capter la lumière du jour à l’extérieur ou à l’intérieur derrière une fenêtre ou baie vitrée bien exposée. C’est plutôt un bon investissement. Celle que j’ai achetée il y a 4 ans fonctionne toujours, malgré 11 mois de l’année dans un carton au fond de la cave (voir cet article).

 

Alternative : La guirlande LED qui se branche sur le secteur. Elle consomme peu d’énergie.

Il y en a de très jolies, notamment celles de Blachère Illumination, une entreprise française à la pointe de l’innovation lumineuse.

 

Blachere-Illumination-guirlande-led-perles-plumes-rouge.jpg

 

 

Photo Blachère / Greenweez

 

Guirlande LED Perles Plumes rouge de Blachère Illumination, (usage intérieur, 20,50 €)

En vente sur www.greenweez.com

 

 

 

 

 

 

 

 

Des luminaires design et pop

 

La nouvelle gamme LivingColors de Philips a été primée aux IF Product Awards 2012. On peut faire varier la couleur de l’éclairage à LED et le ton de la pièce d’une simple pression sur la commande intégrée du luminaire, ou choisir le mode de changement de couleur automatique.

 

LivingColors

                                                                                                                                     Photo : Philips

                        LivingColors de Philips, à partir de 35 € (pour le modèle LivingColors Micro)

                        En vente dans les grandes surfaces et magasins spécialisés.

 

 

Des bougeoirs et un chandelier de conte de fées

Elégants et raffinés, ils utilisent de simples bougies chauffe-plat.

G.-Lethu-Lampes-et-chandelier.jpg

 

 

 

Photo : Geneviève Lethu

 

Lampe Soliflore Poète 29,90 €,

Lampe Poète (14,90 € ou 19,90 € selon la taille)

Chandelier Majestueux (3 modèles de 14,90 € à 149 €).

Le tout signé Geneviève Lethu.

Liste des magasins sur www.genevievelethu.com

 

 

Idée : Un miroir placé derrière le bougeoir permet de renvoyer encore plus de lumière dans la pièce.

 

A voir aussi, les ambiances sublimes créées avec la collection des bougies Le Chat :

www.bougie-lechat.com

 

Des photophores avec des oranges

 

Le plan B très vitaminé. Super simples à fabriquer. Après avoir pressé les oranges pour en recueillir le jus, à boire ou à mettre dans un gâteau, on enlève la chair, on fait une ouverture en haut, on décore éventuellement de clous de  girofle (ça sent bon) et on met une bougie chauffe-plat au fond.

CIMG4480.JPG                                                               Photo : Colorwatt

                                          Photophore réalisé avec une orange. 2 bougies Durance en arrière plan

 

 

Vous allez me dire, pas très safe, les bougies . Est-ce qu’il n’y a pas un risque de mettre le feu à la maison ? C’est vrai. Il faut les avoir à l’œil… Pas super pratique quand on a envie de s’éclater au karaoke. L’alternative : Utiliser des bougies en version LED  (par exemple, sur www.smartcandle.fr , lot de 10 bougies chauffe-plat LED, 24,90 € – 35 h d’autonomie, à pile fournie et remplaçable  - en vente ailleurs aussi).

 

                                                             TRES BONNES FETES

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 21:39

 

Pas très chic ces boîtes de frites, de hamburger et gobelets qui débordent souvent des poubelles à quelques mètres des fast food… et pas très écologiques non plus. En France, 2 millions de menus burger /frites consommés par jour représentent 75 tonnes de déchets quotidiens. Un volume que l’on pourrait réduire à 10 tonnes par jour avec les emballages PleatPak ™ et Magic Bag ™ de Greendustries , déclare son Directeur Général Associé, Emmanuel Leisner.  

 

Ces astucieux sacs en papier alimentaire 100% recyclé ne pèsent que 2,5 gr. Bien enveloppants, ils sont particulièrement pratiques pour la pause casse-croute au bureau, dans la rue ou au jardin, permettant de manger directement dans l’emballage, sans s’en mettre partout.

 

Greendustries, une PME française de 115 personnes, installée à Jassans-Riottier (Ain), a mis au point cette innovation avec la Papeterie de Raon dans les Vosges.  Pour la matière première, Greendustries a conclu un partenariat avec Canibal, une start-up de Suresnes primée plusieurs fois pour son collecteur de canettes et  bouteilles plastiques, qui récupère les gobelets sur les lieux de restauration. Les gobelets sont confiés à la Papeterie de Raon qui en fait de la pâte à papier. Celle-ci est utilisée ensuite pour fabriquer les PleatPak ™ et Magic Bag ™. C’est un cycle durable qui repose sur  trois principes « réutiliser, réduire et recycler » explique avec entrain Emmanuel Leisner.

 

Dans le cas du menu type d’un fast food  (1 cornet de frites, 1 boîte de hamburger, 1 gobelet et quelques serviettes), les emballages de Greendustries limitent les déchets à 7 g contre 44 g avec les formules classiques, le gobelet étant recyclé. Comme ils peuvent emballer aussi bagels, sandwichs, tartelettes, viennoiseries, petits légumes ou fruits  à emporter, ils sont susceptibles d’intéresser différentes enseignes de restauration rapide.

 

Lancés sur les marchés américains et européens  depuis 2 ans, ils ont remporté quelques succès d’estime. La chaîne de restauration Hero Burger au Canada, les stations-service Shell de différents pays, des stades et des parcs d’attraction les ont adoptés.  En France, ils ont conquis le chef étoilé Pascal Favre d’Anne pour son fast food  « Version Française » à Angers  qui revisite le hamburger, et quelques enseignes de ventes à emporter et de restauration bio les utilisent. Par contre, les grandes chaînes de fast food comme McDonald’s et Quick n’ont pas encore signé.

 

Pour mieux faire connaître ses produits et mobiliser les consommateurs, Greendustries a mis en place une campagne décalée sur  le net www.sexy-burger.fr  et sur Facebook www.facebook.com/burgersexy  

 

CIMG4478.JPG                                                                                                Photo : Colorwatt

                                PleatPak ™ (avec hamburger)  et Magic Bag ™ (avec tomates cerises et pomme)

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 11:00

 

Dans un communiqué diffusé hier « Chaud / froid sur l’industrie éolienne », FEE (France Energie Eolienne) déclare « accueillir avec enthousiasme la remise à l’ordre du jour de la PPL dite « Brottes » dès le 17 janvier prochain » et ses mesures « de nature à desserrer le carcan administratif dans lequel la filière est contrainte en France depuis le Grenelle 2 ». Mais la FEE regrette que le gouvernement n’utilise pas tous ses leviers d’action pour remettre en vigueur le tarif d’achat.

Les points positifs de la PPL Brottes, selon FEE : La suppression des ZDE (Zones de Développement de l'Eolien) permet d’enlever un échelon aux multiples schémas territoriaux auxquels est soumis l’éolien. La suppression de la règle des 5 mâts favorise l’éclosion des projets locaux et souvent participatifs dans les collectivités locales. Un assouplissement de la loi sur le littoral pour faciliter le raccordement des parcs offshore (jusque-là interdits) et le développement de l’éolien dans les Départements d’Outre-mer, actuellement au point mort, sera bienvenu. « Ces mesures sont essentielles pour assurer le développement de l’énergie verte éolienne et celui de ses emplois dans les territoires » précise le communiqué de FEE.

 

Mais les professionnels de FEE interpellent aussi la Ministre de l’Energie sur la question du tarif d’achat : « depuis 9 mois, l’arrêté tarifaire éolien souffre toujours d’une instabilité juridique qui a gelé la filière. Le problème serait déjà réglé si le gouvernement avait fait valider par la Commission européenne son mécanisme de soutien à l’énergie éolienne. Pourquoi attendre ? Les professionnels de l’éolien attendent urgemment une action du gouvernement en ce sens ».

 

Source : Communiqué de France Energie Eolienne.

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 14:49

 

Les éluEs EELV (Europe Ecologie Les Verts), membres du STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France), ont obtenu une sortie totale à terme de la motorisation diesel pour les bus d’Ile de France. Ce voeu, cosigné par le président du STIF, Jean-Paul Huchon, a été adopté à l’unanimité lors du conseil d’administration du Syndicat, le jeudi 13 décembre.

 

Le communiqué précise :

 

Le STIF est décisionnaire sur le choix du matériel roulant des réseaux de transport en commun franciliens (RATP et Optile). Par ailleurs, Pierre Mongin, le président de la RATP a réaffirmé que l’ensemble du parc sera renouvelé d’ici 2020, ce qui facilite la reconversion de motorisation.

« Les alternatives existent, notamment  avec le gaz naturel pour véhicules. Nous voulons par cette décision que la Région montre l’exemple et donne un signal fort en faveur de l’environnement et de la santé des Franciliens et Franciliennes », signale Pierre Serne, Vice-président de la Région en charge du transport et Vice-président du STIF.

L’Organisation Mondiale de la Santé a classé les particules issues du diesel comme cancérigènes et évalue à 42000 le nombre de victimes par an en France. Une étude récente –l’étude Aphekom- évalue la perte de durée de vie moyenne des Parisiens à six mois.

La France a le record du parc automobile le plus dieselisé au monde, avec les deux tiers de la flotte en circulation. Une technologie qui continue envers et contre toutes les études à être valorisée par les politiques publiques.

D'ici la fin du premier semestre 2013, le conseil du STIF livrera le calendrier et la méthode de sortie définitive du diesel pour le parc de bus Francilien. Les éluEs écologistes veilleront évidemment à ce que ce soit au plus vite.

 

Source : Communiqué d’Europe Ecologie Les Verts

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 01:12

 

En résumé : Beaucoup de combats, un peu de rêve et des grosses embrouilles avec les radars.

 

 

Des régions et des collectivités motivées par la transition énergétique


*  Pour Gilles Retière, Président de Nantes Métropole, maire de Rezé, « les collectivités doivent être le lieu des solutions pour engager la transition énergétique». L’agglomération nantaise veut doubler sa production ENR d’ici 2020, a engagé une extension de ses réseaux de chaleur pour diminuer la facture des ménages, accorde des primes aux particuliers pour le solaire thermique et va installer 20000 m2 (*) de photovoltaïque sur les bâtiments publics d’ici 2014. Une réflexion est en cours pour expérimenter du petit éolien.

 

* Les Pays de la Loire sont dans le vent. La région s’est fixée un objectif de 1750 MW d’éolien terrestre en vue de diversifier son mix et veut devenir la capitale des énergies marines renouvelables, a précisé Christophe Clergeau, 1er Vice-Président du Conseil Régional des Pays de la Loire. Il s’agit d’un pari industriel et la région peut s’appuyer sur plusieurs atouts : un grand port maritime, des compétences industrielles (Alstom, DCNS, STX, Rollix), un centre de maintenance (Net-Wind), des ressources de haut niveau (dont l’Ecole Centrale de Nantes, Polytech), de la R&D (à travers notamment l’Institut de Recherche Technologique Jules Verne). « Mon premier combat est de faire de l’éolien offshore la priorité des énergies marines renouvelables » explique Christophe Clergeau qui se méfie du plan « Croissance Bleue » de la DG Mare et de sa communication restreinte aux énergies hydrolienne et houlomotrice, susceptible de faire l’impasse sur l’éolien. Le SER le soutient totalement sur le sujet, a dit Jean-Louis Bal.

Jean-François Gendron  (Président de la CCI de Nantes St-Nazaire) a annoncé, ravi « Nous avons réussi à faire en sorte qu’Alstom implante son usine de génératrices et de nacelles sur notre territoire ».

 

* Christian Fraud, DG de Dunkerque Promotion, a déclaré que la Région Nord-Pas-de-Calais hébergeait 69 entreprises intéressées par l’éolien et avait aménagé des zones d’activités permettant à des industriels de travailler. Il a cité le port de Dunkerque qui a déjà été utilisé par Vestas pour assembler ses éoliennes. « Alors que d’autres territoires européens lorgnent vers ces marchés », il a regretté « toutes ces procédures réglementaires qui sont au détriment de l’emploi » et qui empêchent les régions de faire valoir leurs compétences industrielles.

 

D’autres infos lors des tables rondes et à la conférence de presse du 13 décembre

 

* Pierre Bornard, Vice-Président de RTE, a rappelé que 19 GW d’éolien terrestre en 2020 nécessitait un investissement de 1 milliard d’€ dans le réseau sur 10 ans. « Le problème n’est pas d’avoir les moyens de faire cet investissement, mais celui d’avoir l’autorisation de le faire » a-t-il précisé.

 

* Que va faire Enel des 625 millions d’€ qui lui seront remboursés suite à son retrait de l’EPR ? Les investir dans l’éolien ? « Certainement » a déclaré Michel Crémieux, Président d’Enel France.

 

* Andreas Goergen, Président Europe Sud-Ouest de Siemens, a plaidé pour un marché européen de l’énergie. « Si une concurrence au niveau des produits est nécessaire (…), au niveau des projets, nous avons besoin de collaboration ». Il a cité la construction de la ligne HDVC entre l’Espagne et la France dont Siemens est en charge, comme la 1ère brique possible d’un grand réseau européen. Mais Pierre Bornard de RTE n’est pas très enthousiaste, « ne nous fixons pas ça comme la brique d’architecture de l’avenir » a-t-il déclaré en évoquant le besoin d’autres lignes conventionnelles classiques.

 

* Xavier Lefort de l’ADEME : « Le développement des ENR passera prioritairement par le développement de la filière éolienne » et sur les questions de prévision : « Plus on a d’éoliennes installées, moins on a de problèmes de prévision».

 

* Chantal Jouanno, Sénatrice de Paris,  a entendu des mots très durs lors des débats du projet de loi de finances et constaté une « violence des discours des uns et des autres peu favorable au consensus ».

 

* L’aveu de Paul Elfassi, avocat du SER : «Il y a trop de réglementation. Mon rêve, ne plus être à cette table (…) A mon avis, le droit doit disparaître massivement du déploiement de projets éoliens (…) La concertation, tous les acteurs sérieux en font, pas besoin de droit pour cela ».

 

* ERDF annonce avoir inauguré VENTEEA, un démonstrateur pour les réseaux électriques intelligents qui va permettre de mieux intégrer la production éolienne dans le réseau.

 

* Les grands opérateurs laisseront-ils de la place aux petits ? « Dans les ENR, les grands opérateurs n’ont qu’une petite part de marché, dans l’éolien en France, GDF-Suez a 15% et EDF EN, 6% » m’a répondu Yvon André, Directeur Général d’EDF EN France. Encore faut-il que les petits aient les reins solides.

 

* Marion Lettry, Responsable de la filière éolienne du SER, a révélé les résultats inquiétants d’une enquête auprès des membres du SER sur les 1ers retours d’expérience de l’application ICPE aux parcs éoliens. L’ICPE a encore rallongé les délais (entre le dépôt de la demande et la recevabilité du dossier – qui marque le début de l’instruction – il faut compter 7 mois). D’autre part, un tiers des projets recensés et concernés par la proximité d’un radar ont reçu un avis défavorable des opérateurs radars.

 

 

 

Eoliennes /radars : un dialogue plus facile avec l’Armée qu’avec Météo France !

Météo France a 24 radars en métropole, 2 radars à la Réunion et 1 radar en Guadeloupe. L’interaction éolienne/radar produit un signal perturbé et le filtrage du signal n’est pas facile, dit  François Jacq, PDG de Météo France. On l’aura compris, les radars excluent beaucoup d’éoliennes. Jérôme Billeret, Président d’Aérowatt qui fait 30% de ses activités Outre-Mer et qui a plein de soucis (un de ses parcs dans les DOM, bien accepté par la population, est remis en cause) évoque le cas de ses éoliennes qui étaient là avant le radar. François Jacq répond que Météo France n’a pas mis un radar là pour stériliser les éoliennes. La discussion est-elle plus facile avec l’armée qu’avec Météo France ? Un peu embêté, Laurent Michel, Directeur Général de la DGPR (Direction Générale de la Prévention et des Risques) dit qu’il y a un droit d’antériorité pour les éoliennes existantes par rapport aux radars.

   Moi, j’ai cru que j’étais chez le père Ubu. Mais comment font les allemands ? Ils ont bien des radars aussi chez eux, non ? Pour rappel, en France, plus de 3000 MW d’éolien sont bloqués par des radars.

 

 

 

A St-Georges, les éoliennes ont fait baisser les impôts de 16%

Dans le village de St Georges sur Arnon (600 habitants, dans l’Indre), le parc de 12  éoliennes a fait baisser les impôts locaux de 16% en 2012 et l’implantation d’un centre de maintenance a créé 8 emplois, a expliqué le maire Jacques Pallas (qui a été très applaudi). Les revenus du parc ont permis d’acheter un tracteur et divers équipements.

 

 

 

Le rêve contrarié de Marc Vergnet

Marc Vergnet, le pionnier de l’éolien terrestre français, pris à ses débuts pour « un paria » (c’est dire le mépris dans lequel on a longtemps tenu l’énergie éolienne dans notre pays), faisait un rêve il y a dix ans : Installer des éoliennes chez les agriculteurs pour leur permettre de diversifier leur activité. Bien qu’il y eût beaucoup de candidats intéressés, Marc Vergnet n’a pas pu réaliser son rêve en France, se heurtant à la réglementation. Ce rêve, il l’a concrétisé en Italie, en Grande-Bretagne, en Lituanie. L’entreprise Vergnet s’est tout de même retrouvée en grandes difficultés et vient d’être soutenu par le FSI (Fonds Stratégique d’Investissement) entré dans son capital à hauteur de 4,6 millions d’€. Il semble que Marc Vergnet n’ait pas rêvé pour rien. En France, des initiatives ont émergé dans l’éolien participatif. A travers Energie Partagée, des projets éoliens et solaires portés par des citoyens et des agriculteurs commencent à voir le jour. Heureusement qu’il y a chez nous quelques parias qui rêvent.

 

 

 

D’autres news sur l’éolien :

 

Areva et STX France ont annoncé un accord de coopération pour optimiser les fondations des éoliennes en mer.

 

Vendredi 14, la production éolienne chez nous est montée à plus de 5700 MWh, couvrant près de 8% de la consommation d’électricité a signalé France Energie Eolienne dans un communiqué.

 

 

 (*) et non pas 20000 MW comme écrit initialement par erreur.

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